UMMOAELEWE

 

Langues: Espagnol: nombre de copies 4

 

Français: nombre de copies 2

 

Hommes de la Terre:

 

Le 5 mai 1965, deux de nos correspondants en Allemagne et trois aux Etats Unis, ont reçu un rapport rédigé en termes semblables à celui que nous avons l'honneur de vous remettre par l'intermédiaire de ces feuilles dactylographiées.

 

Comme tout au long de ces derniers mois, vous et cinq hommes d'Espagne et de France (1), nous avez suggéré, par téléphone, l'envoi de notes qui résument l'histoire de notre arrivée sur la planète Terre, nous avons cru intéressant de vous faire un résumé des premières vicissitudes endurées par le premier groupe explorateur arrivé de notre Planète jusqu'à la Terre.

 

PREMIER CONTACT AVEC LA PLANETE TERRE

 

Deux ans avant le 28 mars 1950 (années terrestres), nous captâmes une émission radioélectrique de très faible niveau de fréquence (413,43877 Mégacycles par seconde).

 

La durée des signaux captés fut infime : 6,38 minutes, et étaient composées d'impulsions courtes et d'impulsions longues(nous avons su par la suite qu'il s'agissait du Morse). Mais nos techniciens l'interprétèrent comme un code binaire (point = zéro, trait = un). Cette erreur provoqua une traduction incorrecte du message car de nombreuses interprétations étant possibles, la plus correcte et la plus cohérente semblait être l'expression analytique de l'équation qui représente mathématiquement quatre points orthogonaux sur un plan. C'est à dire : Un carré.

 

C'est pour cela que la présumé Planète d'où étaient issus les signaux fut baptisée avec le mot OYAGAA dont la traduction est astre froid du carré.Il nous fut facile de situer le point approximatif d'où était partie l'émission ( en utilisant notre Système de référence de Coordonnées Galactiques). L'étoile naine, votre soleil, d'où provenait le signal était parfaitement visible: . De plus nous étions certains qu'au moins quatre Planètes tournaient autour de celui-ci.

 

La première correspondait à Neptune, la Seconde à Saturne, la troisième à Jupiter et la quatrième, à cause d'une erreur compréhensible dans nos calculs, correspondait au groupe formé par Vénus et Mercure, car l'existence de tels astres froids était seulement déductible en fonction des altérations observées sur votre soleil.

 

A partir de notre planète, il est impossible de contempler optiquement un astre froid de cette magnitude à plus de 6 années lumière.

 

Jusqu'alors on n'avait pas fait attention à votre soleil, tout simplement parce que l'on n'avait jamais reçu de ce point le moindre signal d'ondes électromagnétiques ou gravitationnelles ce qui fait que nos spécialistes présumaient l'inhabitabilité de ce groupe planétaire.

 

La nouvelle fut reçue avec intérêt par notre communauté et avec surprise par nos techniciens; l'étape suivante fut de spéculer sur les rares données non exemptes de larges marges d'erreur autour de la probabilité de chacune de ces quatre planètes citées de ce système planétaire, de présenter des possibilités d'identification avec le récent centre émetteur, baptisé planète du carré.

 

Nos spécialistes en spéculant sur la raison de l'émission du message se référant à cette figure géométrique, supposèrent qu'il obéissait à la simple raison d'employer un code interplanétaire à base de figures géométriques simples.

 

Nos techniciens avaient calculé les masses probables de ces quatre planètes:

 

On pouvait donc écarter les trois premières Planètes dont la masse paraissait excessive pour abriter les êtres biologiquement humains. Les températures de celles-ci (comme on a pu le vérifier par la suite) ne paraissaient pas non plus être les plus aptes pour le développement biogénétique des êtres pluricellulaires.

 

Comme vous avez pu le constater tout au long des paragraphes précédents, les erreurs de nuances en analysant l'épisode de réception de ce message furent assez graves.

 

En arrivant sur Terre, nous avons eu conscience de toutes ces erreurs compréhensibles. En premier lieu, nous avons pu éclaircir la véritable origine du signal. Il ne s'agissait pas, comme nous le croyions, d'un message interplanétaire envoyé par une civilisation Terrestre, mais d'un fragment de conversation codifié envoyé par un navire de nationalité Norvégienne qui, entre le 4 et le 8 février 1934 avait émis ce message quand il se dirigeait vers Terre Neuve.

 

Des scientifiques de cette nationalité experts en électronique, appelée alors TSF, essayaient des équipements de haute fréquence pour démontrer la viabilité des communications par réflexion ionosphérique. (A ce moment-là vous ne connaissiez par encore des techniques qui sont maintenant familières aux ingénieurs terrestres). Une partie du signal arriva par hasard jusqu'à notre Planète. L'émission mit 14 ans pour arriver sur Ummo, car les ondes électromagnétiques se propagent selon une géodésique.

 

Immédiatement notre Ummoaelewe ( nous appelons ainsi notre Conseil au Gouvernement Central composé de quatre personnes) ordonna la mise en place d'études pour l'exploration directe de ce système planétaire.

 

PREMIERES ARRIVEE A PROXIMITE DE LA TERRE.

 

Le 7 janvier 1949, après l'exploration de Neptune et de Mars par nos frères à bord de deux de nos vaisseaux, ceux-ci arrivent à proximité d'une nouvelle planète pourvue d'une atmosphère beaucoup plus dense que celle enregistrée sur l'astre antérieur. La première exploration fut réalisée en orbite hélicoïdale sur une trajectoire el liptique dont la périgée était distante de 337 kilomètres de la Terre et l'apogée de 398 kilomètres.

 

Durant l'exploration de Neptune nous avions déjà reçu une grande gamme d'émissions radio-électriques en provenance de la Terre qui avaient attiré notre attention sur votre planète. La présence d'être intelligents sur celle-ci était donc évidente. Aucune autre source d'émission ne fut identifiée et l'on en déduisit raisonnablement que le reste des planètes du système solaire n'avait pas de formes biologiques intelligentes ou tout au moins dotées de techniques développées. Le programme strict d'examen de cette planète habitée commença à être mis en application.

 

Afin d'être en mesure de fuir rapidement nous effectuâmes des reconnaissances à vitesse élevée, ce qui nuisit à la qualité de nos observations.

 

Il semblait évident que l'astre du carré, dont les signaux électromagnétiques avaient été enregistrés sur Ummo était précisément celui que nous étions en train d'analyser (je m'explique au pluriel en me référant à mes frères car moi j'étais sur Ummo).

 

PREMIER EXAMEN VISUEL DE L'ECORCE TERRESTRE PAR NOS FRERES.

 

Les masses nuageuses abondantes à cette date sur le continent américain et sud-asiatique, nous empêchèrent d'observer avec netteté le réseau dense de communications ( identifié par la suite comme pistes et voies ferrées alors qu'une première identification erronée avait fait penser à des canalisation tubulaires). Ceci nous permit d'évaluer par une première estimation votre degré de civilisation technique (nous n'avons plus depuis longtemps de réseaux routiers). Un premier engin volant fabriqué par vous fut détecté à proximité d'un archipel que nous avons par la suite identifié comme étant les îles Bahamas. L'image fut agrandie dans le laboratoire de bord et ses caractéristiques morphologiques furent analysées, ce qui nous donna des indications sur le niveau de votre technologie.

 

Pendant que nous effectuions cette analyse nous descendîmes à proximité d'une zone correspondant au sud-ouest de la République Helvétique Suisse. Nous captâmes des images des centres urbains et industriels ainsi que des n?uds ferroviaires, des concentration de la flore. Nous enregistrâmes des images de structures flottantes sur l'océan Atlantique et nous effectuâmes des analyses de la composition atmosphérique aux différentes latitudes. Nous conservons encore comme curiosité historique l'image obtenue de la ville de Montreux (Suisse) sur laquelle on voyait les premiers individus humains captés par nos équipements. La mauvaise qualité de l'image n'empêcha pas de collecter des données sur votre morphologie et votre façon de vous habiller. Des problèmes liés à la façon dont nous effectuions nos voyages nous empêchèrent de prolonger cette étude. Pas une seule fois nos vaisseaux ne prirent contact avec l'écorce terrestre.

 

ANALYSE SUR UMMO DES ECHANTILLONS RECUEILLIS SUR TERRE

 

Notre société accueillit cette identification de votre civilisation avec émotion.

 

Nos techniciens se consacrèrent immédiatement à un examen soigneux des éléments objectifs obtenus (échantillons d'air, images optiques, phonèmes captés par voie radioélectrique) ainsi que des rapports subjectifs produits par les frères qui composaient cette première expédition.

 

Il était nécessaire de nous forger, avec des faits abondants mais sans doute insuffisants, une première image de votre structure sociale et de votre degré de civilisation. La conception primitive que nous nous forgeâmes alors est bien éloignée de notre vision actuelle. Mais je désire vous la décrire à titre de curiosité. Les erreurs furent nombreuses.

 

En premier lieu nous disposions de trois images montrant des êtres humains. La première et la plus complète montrait des individus de sexe différent déambulant entre des constructions. L'analyse soigneuse, même si elle empêchait de distinguer les traits faciaux, n'offrait pas de doute d'identification sexuelle grâce à la localisation des seins féminins sur quelques silhouettes. Mais il était impossible de distinguer de petits détails dans l'habillement. Nous découvrîmes également que les femmes se caractérisaient par l'abondance de leur pilosité crânienne ( bien qu'il puisse s'agir d'une quelconque coiffure fibreuse ).

 

Nous fûmes déconcertés lorsque nous constatâmes que certaines femmes, identifiables par la présence de leur poitrine, se couvraient les jambes comme les hommes. Ceci fit naître une polémique parmi nos frères, quant à la détermination du sexe à partir de l'habillement. Cette analyse était très importante car ceux de nos frères sélectionnés pour se déplacer jusqu'à la Terre, devaient être pourvus de vêtements semblables à ceux des terrestres pour passer inaperçus.

 

Il ne nous fut pas possible de déterminer leur composition (nous ne sûmes pas s'il s'agissait de tissus fibreux jusqu'à notre arrivée) et les détails essentiels de leur confection.

 

Le choix de la zone la plus apte pour la prise de contact fit l'objet d'un débat. Il devait s'agir d'une zone peu peuplée, mais non désertique, afin de réaliser un contact prudent avec les habitants. Nous sélectionnâmes donc des régions semi-sauvages. Nous ignorions à cette époque si les hommes de la Terre vivaient dans des "fourmilières" souterraines.

 

Sur Ummo seules les installations à caractère industriel sont situées à l'air libre. Nous habitons des maisons qui peuvent s'escamoter sous terre. Il existent des planètes où la population se concentre en grandes colonies souterraines. En était-il de même pour la planète Terre ? Nous identifiâmes donc vos maisons à des installations à caractère industriel.

 

Nous fûmes très intrigués par les tuyères verticales qui émergeaient de la plupart des constructions et qui expédiaient dans l'atmosphère des fumées de couleur sombre. L'analyse spectrale des gaz émis, et qui révèla la présence d'oxydes du carbone, de goudrons et d'hydrocarbures nous plongea dans la stupeur.

 

Nous imaginâmes que les terriens ne pouvaient pas vivre dans une atmosphère composée uniquement d'oxygène et d'azote et que son enrichissement avec les substances précitées était une mesure indispensable à votre survie. Ceci nous emplit d'inquiétude car nous pensions aux effets qu'un tel environnement gazeux artificiel pourrait avoir sur nous.

 

Une fois arrivés sur Terre, comme nous vous le raconterons plus loin, notre hypothèse fut corroborée en vous voyant avec ces cylindres de tabac que nous avons interprété au début comme des générateurs de gaz pour la respiration. Cependant nous constatâmes que certains individus en étaient dépourvus, de même que les enfants.

 

Le choix du point d'atterrissage fut l'objet de vives discussions parmi nous. En effet, en choisissant un lieu apparemment désert nous pensions que nous pourrions très bien tomber juste au dessus d'une concentration d'habitations souterraines et subir les attaques de leurs habitants.

 

L'étude détaillée des images correspondant à divers aéronefs nous donna un indice de votre niveau technique. Quelques uns avaient encore une traction aérodynamique par hélice. Nous avons examiné soigneusement les soudures réalisées entre les couches de métal (nous ne savions pas encore qu'il s'agissait d'un alliage d'aluminium) et les structures de quelques mécanismes auxiliaires de ces aéronefs.

 

Il y eu un élément qui nous fit concevoir une idée totalement aberrante par rapport au réseau social terrestre. On avait enregistré plusieurs centaines d'émissions radioélectriques provenant de nombreux points de cette planète, dans une gamme de fréquences très étendue.

 

Nous constatâmes avec surprise ce que nous interprétâmes comme une énorme multiplicité linguistique. Nos spécialistes en techniques acoustique, classèrent ces différentes "langues" en effectuant des corrélations entre les différents phonèmes.

 

Notre attention fut fortement attirée par le fait qu'une grande partie des émissions, dans la gamme des longueurs d'ondes métriques, présentaient la même structure binaire (impulsions courtes, impulsions longues) que celle du message initialement capté à partir de Ummo.

 

Comment communiquiez-vous entre vous ? Nous conclûmes que les habitants de la planète Terre devaient utiliser une multitude de langages pour les communications locales, alors qu'ils utilisaient un langage unique, à l'échelle planétaire, basé sur une alternance de signaux courts et longs, dont le code nous restait indéchiffrable. Plus tard nous constatâmes que cette hypothèse était naïve puisque votre code Morse sert en fait de véhicule à de nombreuses langues. Pour compliquer encore plus le panorama, nous avions capté aussi des émissions vidéo de Télévision et nous ignorions que de telles fréquences étaient porteuses d'une image.

 

Comme nous les interprétions acoustiquement et qu'en plus toutes celles enregistrées provenaient d'Amérique du nord, nous avons pensé que dans cette zone on parlait trois langues dont la dernière (signaux vidéo ) n'avait pas la moindre ressemblance avec les autres.

 

Cette anarchie linguistique, s'ajoutant au constat que les techniques, les équipements et les constructions, sur votre planète, variaient considérablement d'une région à l'autre, nous plongèrent dans la perplexité. Il fut impossible de dégager un panorama cohérent de ce que pouvait être la civilisation Terrestre. Par contre les analyses de votre atmosphère, réalisées en de nombreux points, montrèrent que nous pourrions nous déplacer sur votre sol sans avoir systématiquement besoin d'utiliser des équipements auxiliaires de respiration.

 

Nous décidâmes de doter les expéditionnaires de systèmes permettant de purifier l'eau, au cas où celle-ci aurait contenu des sels toxiques, peut-être assimilables par le Terriens, mais pas par nous.

 

Au cas où nous aurions été attaqués par vous, nous nous serions défendu. Si nous étions détectés et identifiés de manière non violente, nous avions prévu de tenter un contact officiel. Mais nous espérions avant pouvoir passer inaperçus, sans toutefois y croire beaucoup. Nous avions projeté de construire un observatoire souterrain dans une zone rurale

 

Même sur ce point nous nous sommes trompé comme nous le verrons plus loin, car nous nous sommes aperçu avec stupeur qu'il était parfaitement possible de nous mélanger à vous sans provoquer d'étonnement.

 

Sur notre planète le programme des préparatifs fut mis en oeuvre. Les personnes qui composeraient cette première expédition furent soigneusement sélectionnées.

 

Parmi les six retenues, il y avait seulement deux femmes. Tous apprirent de longs fragments des différents "langages" captés, tout en en ignorant totalement la signification. Les expéditionnaires purent examiner tout le matériel informatif capté et se familiarisèrent avec les formes des multiples végétaux dont les images étaient les plus nettes de la flore terrestre aperçue.

 

Ces information de base étaient en vérité peu de choses pour quelques hommes qui allaient être confrontés à un monde inconnu.

 

LA DESCENTE SUR TERRE DE NOS PREMIERS FRERES.

 

Parmi les six personnes qui partirent la première fois pour cette planète on comptait

 

- Un spécialiste de biologie, âgé de 31 ans terrestres, chef des expéditionnaires. Actuellement il gère l'ensemble des contacts entre notre planète et la Terre.

 

- Un expert en psychologie, alors âgé de 18 ans terrestres. C'est le seul membre de cette première expédition qui se trouve toujours sur votre planète.

 

- Un experte en physique de la structure de la matière, âgée alors de 18 ans terrestres.

 

- Un spécialiste en communication, âgé de 78 ans terrestres.

 

- Un sociologue âgé de 22 ans. Celui-ci décéda sur Terre le 6 novembre 1957 e Yougoslavie, au cours d'un accident. Nous ne pûmes récupérer son corps.

 

- Une experte en pathologie du système digestif, âgée de 32 ans.

 

Je me souviens encore des images que j'observais sur l'écran hémisphérique de mon domicile, montrant trois de nos nefs, de forme hémisphérique, partant en direction de la planète Terre.

 

En ce qui concerne le moment le plus favorable pour le départ, là aussi nous n'eûmes pas beaucoup de chance. On prévoyait la possibilité que quelques XEE (années de Ummo ) plus tard, les conditions isodynamiques pourraient être exceptionnellement favorables. (Effectivement, en 1952, nous aurions pu arriver sur Terre en réalisant le voyage en moins de deux mois, grâce au fort plissement hyperspatial qui se produisit à cette époque ).

 

Mais la probabilité que de telles conditions se reproduisent fut évaluée avec un niveau de probabilité trop faible pour que les décisi ons de départ soit retardée.

 

Les expéditionnaires portaient un message avec des instructions complexes, susceptibles d'être transcrites rapidement, que le le Conseil Général de Ummo destinait au conseil ou au chef des habitants de cette Planète, pour le cas où les terrestres intercepteraient nos frères.

 

Cette lettre, imprimée sur une lame d'acier inoxydable portait une série d'images idéographiques, représentant des attitudes et des gestes humains, combinés avec des figures géométriques et des chiffres en système binaire.

 

L'interprétation de son contenu par les experts en philologie et en sémantique terrestre n'aurait pas été difficile en permettant ainsi la première communication de nos expéditionnaires avec ce que nous supposions être le gouvernement général de la planète Terre ( à l'image de la structure politique de notre propre planète ).

 

L'équipement qui devait être transporté par le groupe expéditionnaire était complexe mais compact.

 

Nous ne connaissions pas complètement la valeur des paramètres biogénétiques de votre planète, réglant le développement biogénétique et la morphologie des animaux et des végétaux. Le développement biogénétique planétaire n'est en effet pas dû au simple hasard, bien que celui-ci joue un certain rôle au niveau du développement des gènes.

 

Ce qui fait que la forme et la structure physiologique des espèces variera considérablement d'une planète à l'autre, d'autant plus si la constitution cellulaire de l'être vivant est simple.

 

Ainsi, non seulement les espèces de virus filtrants de Ummo sont totalement différentes de celles de la Terre, mais même au niveau des animaux pluricellulaires complexes, il est presque impossible de trouver de grandes analogies avec les espèces connues terrestres.

 

Parmi ces paramètres on compte :

 

L'accélération de la Gravité,

 

Le taux d'ozone dans l'atmosphère

 

L'intensité de radiation Gamma,

 

La pression et la composition de l'atmosphère

 

Le spectre du rayonnement solaire,

 

Les effets de marées dus au planètes et satellites voisins.

 

L'état électrostatique de l'atmosphère.

 

L'intensité des courants électriques d'origine tellurique.

 

etc...

 

Nantis de ces informations et connaissant l'abondance des éléments chimiques présents dans l'écorce planétaire on peut prévoir les grandes lignes de l'orientation évolutive du vivant, indépendamment d'autres facteurs comme par exemple les radiations mutagènes et le phénomènes de sélection naturelle.

 

Ces données revêtent une très grande importance lorsqu'il s'agit d'analyser la possibilité d'un voyage interplanétaire. Leur acquisition ne peut s'effectuer qu'à travers une laborieuse étude "in situ".

 

S'ils n'ont pas ces données, les explorateurs foulant le sol d'un planète inconnue risquent de subir les agressions de germes infectieux, s'ils ne sont pas totalement isolés de ce nouvel environnement à l'aide d'un scaphandre.

 

Nos équipements protecteurs sont différents des scaphandres que vous utilisez pour vos sorties dans l'espace ou vos explorations et sous-marines.

 

L'individu est doté d'un nouvel épiderme plastique qui permet la transpiration en empêchant en même temps l'infiltration à travers ses pores d'agents chimiques et biologiques.

 

Au préalable on dispose, près des orifices naturels, une série de dispositifs ayant des fonctions adaptées aux nécessités de chaque organe. Ainsi: des capsules placées dans les fosses nasales fabriquent de l'oxygène et de l'azote à partir de la transmutation du carbone pur.

 

L'anhydride carbonique est capté par le même dispositif et décomposé en éléments de base. Carbone et oxygène sont transmutés (terme incorrect), le premier avec une libération énergétiques qui est utilisée pour le réchauffement de l'épiderme.

 

Les yeux et le bouche sont convenablement protégés. Ainsi les premiers sont équipés avec un système optique composé par des lentilles de gaz qui, contrôlées par un ordinateur, permettent l'adéquation de la vision, aussi bien dans un milieu atmosphérique que dans le vide des espaces sidéraux.

 

Un double tube qui conduit à un équipement situé dans la région lombaire, se termine par un dispositif assujetti à la lèvre inférieure.

 

Le tube est doté, à l'intérieur, de cils mécaniques qui mettent doucement en mouvement des capsules qui contiennent divers aliments concentrés. Ces capsules, de section elliptique, sont protégées par une très mince pellicule gélatineuse, soluble dans la salive. Un signal transmis d'une manière codée par la paupière ( en ouvrant et en fermant celle-ci un nombre codé de fois) pousse différentes capsules jusqu'à la bouche pour l'alimentation de l'explorateur. L'autre conduit transporte un sérum nutritif avec différentes concentrations régulées. L'eau nécessaire est obtenue en grande partie par recyclage de la propre urine de l'individu (après un processus d'élimination de sels, une purification intégrale et un durcissement de l'eau chimiquement pure par des carbonates.)

 

Les oreilles sont pourvues de transducteurs acoustiques excités par un émetteur récepteur fonctionnant par ondes gravitationnelles, qui permettent aux membres du groupe d'échanger de courts messages.

 

Les messages ou conversations d'une certaine durée se réalisent presque toujours par voie télépathique.

 

Une sonde est introduite dans le rectum, au travers de l'anus, et recueille les matières fécales préalablement traitées par un courant turbulent d'eau à 38° terrestres. Un dispositif fixé sur les fesses assure la succion des matières fécales.

 

Celles-ci sont alors décomposées en éléments chimiques de base. Une partie de ceux-ci est gazéifiée et transmutée en oxygène et hydrogène qui serviront pour obtenir synthétiquement de l'eau, sous forme liquide, qui compensera les pertes dues à la transpiration. Le reste de ces éléments est transmuté en hélium qui sera expulsé à l'extérieur sous forme gazeuse.

 

Une fois tous ces dispositifs mis en place dans de tous de petites volumes sur l'épiderme de l'individu nu, on pulvérise sur la peau des aérosols divers. tous forment une fine pellicule él astique qui constitue un véritable épiderme protecteur. Le sujet jouit ainsi d'une liberté de mouvement, peut s'habiller avec des vêtements spéciaux et se mouvoir librement au sein d'un atmosphère hostile au point de vue biologique.

 

Ce nouvel épiderme, cette nouvelle peau ne protège pas des effets expansifs de la pression sanguine si l'individu se trouve par exemple à la surface d'un astéroïde pratiquement dépourvu d'atmosphère.

 

Dans ces cas, l'explorateur n'utilise aucun scaphandre spécial supplémentaire. La couche la plus superficielle est simplement recouverte par une nouvelle couche élastique métallisée qui, observée avec un dispositif optique de fort agrandissement, présenterait une structure réticulaire ( comparable à une cote de mailles ). Les mouvements corporels sont alors plus lents à cause de la plus grande rigidité du système mais le système ne nuit en rien aux mouvements de l'homme ainsi équipé.

 

En plus de ses équipements individuels, les expéditionnaires sont équipés de dispositifs permettant de convertir azote, carbone, oxygène, et hydrogène, de l'eau en hydrates de carbone et autres composants de base par l'alimentation.

 

Sont également prévus des appareils de purification de l'eau et de synthèse, des sondes, des systèmes de captation et de stockage des images ( totalement différents de vos appareils photographiques ) des sondes permettant d'effectuer des études géologiques. S'ajoutent des dispositifs de défense dont nous ne pouvons vous révéler la nature pour des raisons évidentes. Cette dotation était complétée par des détecteurs spéciaux pour la mesure des grandeurs physiques, pour l'enregistrement des fonctions géologiques et atmosphériques, des équipements de télémétrie et d'analyse moléculaire et spectrale.

 

Comme nous vous le disions dans un rapport précédent, on étudia à fond la stratégie à suivre face aux habitants de la planète Terre, tout en ignorant les moyens de détection ou contrôle à distance que vous possédiez. Ainsi par exemple pendant notre voyage d'étude que nous vous avons déjà relaté, nous avions enregistré des émissions d'ondes en 1347 et en 2402 mégacycles (que vous appelez ondes décimétriques) et nous ignorions que de telles bandes étaient assignées aux services de radiolocalisation (radar terrestres). Nous avions envisagé que nos frères soient détectés par ce type de système. Au cas où cela ne se produirait pas ils avaient ordre de construire un observatoire souterrain doté de système permettant la synthèse des aliments de base et contenant une réserve d'aliments qui serait déposés par nos nefs. Nous pourrions éventuellement synthétiser nos nutriments en effectuant une transmutation du silicium et de l'aluminium ( nous connaissions l'existence de l'argile à la surface de la Terre ), au cas où nos expéditionnaires seraient contraints d'attendre le retour de nos nefs pendant une longue période.

 

A partir de l'observatoire pourrait débuter tout un cycle d'études des caractéristiques géologiques, atmosphériques et biogénétiques de cette planète.

 

Il restait impossible de prévoir le tour que prendrait la situation et jusqu'à quel point s'avérerait possible l'observation de la structure psychologique du Réseau Social Terrestre.

 

Le choix du mode d'étude des hommes de la Terre était laissé au expéditionnaires.

 

Tous savaient ce à quoi ils s'exposaient. Nous connaissions des précédents malheureux où des expéditionnaires avaient trouvé la mort. Notre sens grégaire est si développé sur Ummo qu'il n'y a pratiquement aucun problème concernant la discipline. Un individu peut se sentir humilié quand il doit obéir à un supérieur beaucoup plus jeune que lui, ou de sexe opposé, mais il obtempère de bonne grâce, tout en conservant le droit de pouvoir exprimer son désaccord.

 

L'homme de Ummo est aussi beaucoup plus libre que l'homme terrestre vis-à-vis des relations hiérarchiques, mais les conditions exceptionnelles exigées dans une expédition interplanétaire demandent un renforcement des critères disciplinaires. Une fois sélectionnés ceux-ci acceptent sans réserve les normes strictes du groupe. Aucune forme de serment ou d'expression solennelle n'est nécessaire, comme dans certains ordres religieux de la Terre.

 

A partir du moment où nous acceptons de nous intégrer au petit groupe d'expéditionnaires, nous savons clairement que nous devons totalement nous soumettre à notre supérieur, qu'il soit homme ou femme.

 

Nos corps sont entièrement à sa disposition. Vous comprendrez que nous allons être plongés dans un monde étranger et peut être même hostile, où l'indiscipline d'un membre peut avoir des répercussions très graves pour les frères expéditionnaires et pour les intérêts scientifiques de la mission.

 

DESCENTE SUR TERRE DE NOS PREMIERS FRERES.

 

A 4 heures 16 minutes 42 secondes GMT (heure terrestre de Greenwich), les nefs se rematérialisèrent au voisinage de l'écorce Terrestre. Les machines apparaissent alors, comme surgie du néant, ou disparaîssent lorsqu'il s'agit du processus inverse. En réalité la disparition n'est qu'apparente car le vaisseau continue à exister au sein d'un autre système à trois dimensions.

 

Si un de nos vaisseaux se mettait à la poursuite d'un des nôtres, non seulement il ne pourrait pas le voir, mais ne pourrait avoir avec lui de contact mécanique ou radioélectrique.

 

La vive couleur au ton oranger que diffusent nos nefs est due à une incandescence particulière provoquée artificiellement pour les décontaminer de tous types de germes vivants qui pourraient adhérer à sa surface. Sans adopter cette précaution, ces germes seraient aussi "inversés tridimensionnellement" et transportés sur notre planète avec les conséquences imprévisibles d'ordre biologique faciles à deviner.

 

A l'heure citée, trois de nos nefs "apparurent subitement" en un point situé à la hauteur de 7,338 km au dessus d'un endroit situé à quelques 13 km de la ville française de Digne et à 8 km de la localité de La Javie (département des Basses Alpes). C'était le 28 octobre 1950. Les trois vaisseaux descendirent rapidement touchant terre à 4 heures 17 minutes 3 secondes GMT.

 

Les pieds extensibles des vaisseaux s'enfoncèrent à peine dans le terrain rocailleux d'un contre-fort Alpin, non loin de celui que nous avons identifié par la suite comme Pic du Cheval Blanc, haut de 2322,95 m au dessus du niveau moyen de la mer et non loin du petit cours fluvia l de " La Bléone".

 

Durant une heure, personne ne sortit de nos vaisseaux, en attendant une attaque possible. Nos équipements sondèrent dans un rayon de 800 mètres l'émission possible de radiations infrarouges provenant d'être humains. Une grande nébulosité empêchait à ces heures de la nuit la vision directe des alentours. Les images obtenues avec la gamme d'ondes de 740 millimicron permirent néanmoins de visualiser les alentours.

 

Des plantes d'une morphologie étrange croissaient dans les environs. La morphologie érodée du terrain permettait de reconnaître quelques accidents accusés comme le lit de la rivière citée. Jusqu'au matin suivant l'on ne parvint pas à identifier la nature d'un groupe de lumières blafardes qui apparaissaient en trois points définis dans le lointain.

 

Rassurés parce n'apparaissait aucune trace détectable d'êtres humains dans les environs, quatre de nos frères descendirent, qui ne faisaient pas partie du corps expéditionnaire, parmi les trente six qui composaient le dotation totale des trois vaisseaux. Ils étaient munis d'équipements protecteurs et de dispositifs de défense. L'une des nefs se maintenait suspendue à 30 centimètres du sol pour couvrir leur retraite en cas d'attaque.

 

Par couples, ils se consacrèrent pendant une demi-heure à l'exploration des environs, sondant continuellement le sol pour détecter d'éventuels cavités habitées par des êtres humains. De telles précautions peuvent vous paraître ingénues, mais pour nous, à cette époque là, l'hypothèse de l'habitabilité souterraine des êtres humains n'était pas encore écartée, loin de là.

 

Néanmoins l'endroit paraissait désertique. Furent recueillis du sol quelques insectes et arrachées quelques espèces végétales identifiées ensuite selon la Classification botanique de la Terre comme :" Valériana celta" et "Erica Carnéa", celles-ci furent emmenées dans le vaisseau où tous purent les examiner avec une curiosité réjouie. Comme il fallait s'y attendre, la morphologie de ces petits animaux et plantes différait des espèces connues sur Ummo.

 

Peu après sortirent les six expéditionnaires accompagnés de 20 membres de l'équipage. Il était nécessaire de commencer les travaux d'une construction souterraine.

 

On évalua les caractéristiques du sol. Ce qui nous frappa le plus ce fut l'absence de Titane dans la composition chimique des roches de la terre( sur notre sol cet élément chimique est aussi fréquent que l'aluminium dans les argiles terrestres). Furent aussi détectés de nombreux ferrocristaux inclus dans des roches porfidiques. La désagrégation des roches ignées était de plus évidente en constatant la composition dosimétrique de sable et argile. Les carbonates et les silicates abondants permirent d'élaborer une hypothèse de l'évolution géologique de ces terrains.

 

Il était nécessaire de réaliser la perforation en fondant à grande température des grès et des calcaires. La forte teneur en silice du sol provoqua au début un sérieux problème qui fut rapidement résolu. Les matériaux ainsi fondus furent transmutés en un isotope d'azote. De cette façon, à l'extérieur n'apparaissaient pas des tas de terre qui auraient révélé notre présence à d'éventuels observateurs humains terrestres. On travailla toute la nuit jusqu'à 7 heures. Peu avant l'aube nos nefs se déplacèrent dans un petit bois d'étranges arbres à feuilles filamenteuses identifiés après sous le nom terrestre de "pinus montana".

 

La galerie ouverte dans le sous-sol, située à une profondeur de huit mètres, avait une longueur de quatre mètres. Elle était étayée par des sortes de cintres extensibles modulaires, fait d'un alliage de Magnésium très léger. Celui-ci se maintenait à une température très élevée (quelques 500 degrés) bien que la fusion au moyen d'un processus énergétique nucléaire des produits ou des composés du sous-sol s'accompagne ensuite d'un refroidissement très rapide. De plus il était nécessaire de résoudre le problème de la condensation de vapeur d'eau sous forme de petits nuages qui en émergeant de la galerie en une haute colonne pouvaient révéler notre présence. Il fut nécessaire d'obturer l'entrée de la galerie avec une plaque de plastique et de recueillir aussi par aspiration les fumées produites par la combustion des substances organiques du sol.

 

Le nouveau jour réserva aux expéditionnaires un beau et nouveau spectacle. Pour la première fois ils se trouvaient face à un nouveau monde, une structure géologique nouvelle. Le ciel était plus indigo que sur Ummo. De nombreux stratocumulus couvraient ce jour là le ciel de la région. Bientôt furent remarquées deux structures artificielles (habitations humbles) situées à 1,3 km et 1,9 km respectivement. L'origine des lumières aperçues le matin fut rapidement éclaircie. Elles correspondaient aux petites localités de Digne et La Javie. La forme anarchique des étranges constructions attira notre attention. dans Digne apparaissait, dominante, une étrange tour que nous sûmes bientôt correspondre à une ancienne cathédrale catholique Romaine du XIII siècle.

 

Les instruments optiques de fort grossissement révélèrent les images des premiers êtres terrestres. Aucune activité exceptionnelle ou nervosité des habitants, sûrement ignorants de la présence de nos frères à proximité d'elles ne fut constatée. .

 

On trouva, à 200 mètre, d'étranges piliers prismatiques et d'autres matériaux. Tout était en ruines. On se trouvait devant la première oeuvre enregistrée et provenant d'êtres humains terrestres. Plus tard nous avons su qu'il s'agissait d'un ancien petit hangar pour le stockage d'aliments, mais la découverte remplit nos frères d'émotion.

 

On prit des échantillons des piliers et on radiographia l'intérieur. L'analyse montra la présence d'une substance agglutinante de mélange complexe dans laquelle intervenait du sulfate calcaire, des alumines et des petites quantités d'oxydes minéraux (plus tard nous avons su qu'il s'agissait d'un ciment sur-sulfaté) et de fragments de roche et sable en proportion et dosage presque constants ( plus tard nous avons su qu'il s'agissait d'agrégats pour le béton).

 

L'analyse interne de ces colonnes présentait des baguettes de composition ferrique évidente.

 

NOS PREMIERS JOURS SUR TERRE

 

Les aliments synthétisés stockés dans la galerie pouvaient permettre à nos frère d'y séjourner pendant près d'un e année.

 

le 29 mars 1950, ils terminèrent les travaux d'adaptation de la Galerie souterraine. Il fut nécessaire d'accélérer la réfrigération de ses parois pour permettre le stockage du matériel (les ingénieurs terrestres peuvent être surpris par ce fait en rapport avec la réfrigération. C'est parce que nos méthodes d'excavation sont différentes de celles des terrestres. Nous nous utilisons la fusion à très haute température des roches, sables et limons du terrain, en contrôlant l'expansion des gaz qui sont immédiatement transmutés en azote et oxygène.

 

En plus d'une plus grande rapidité, nous évitons ainsi de multiples effets secondaires comme les expansions qui ont lieu au moment de la transformation de l'anhydride en gypse par contact avec l'eau (bien entendu on réalise à l'avance une étude géologique du terrain. Non pas par des méthodes sismographiques ou de sonde électrique semblable aux rayons X terrestres; On obtient ainsi une image qui révèle non seulement la composition des différents strates mais aussi la position des vides situés à une grande profondeur. Les systèmes de coffrage gardent une certaine ressemblance avec les terrestres.

 

(sur Ummo on construit par exemple les modules de coffrage "in situ". Le silice et le titane des roches une fois fondus sont transmutés en magnésium et Aluminium avec lesquels on construit des arcs métalliques semblables aux cintres terrestres.

 

Il fut nécessaire d'accélérer les travaux à cause de l'inquiétude qui pesait sur les expéditionnaires. Les conditions isodynamiques de l'espace étaient susceptibles de varier rapidement, empêchant le retour du reste de l'équipage dans les conditions de temps acceptables.Les nefs avaient été déplacées vers un bosquet de pins voisins, par craindre que les habitants de la région ne les aperçoivent. Finalement les expéditionnaires et les autres membres de l'équipage se séparèrent. Nous avons des images d'une telle scène. Les mains de chacun sur la poitrine de son frère comme c'est notre coutume, indiquèrent le moment du départ, personne ne prononça une parole. Les yeux disaient tout. Les trente membres d'équipage montèrent dans les vaisseaux.

 

Rapidement ceux-ci mirent en ?uvre un processus selon lequel les zones superficielles extérieures sont portées à l'incandescence. De cette manière les germes vivants sont détruits pour obtenir une stérilisation parfaite. Cette mesure est nécessaire car les micro-organismes peuvent accompagner les nefs dans leur voyage spatial et venir contaminer notre planète. Les trois nefs s'élévèrent à une hauteur de six kilomètres. Les explorateurs contemplèrent leur dématérialisation.

 

Ce même jour deux de nos frères reçurent l'ordre de réaliser une première exploration à une certaine distance de la galerie pendant que les autres poursuivaient les travaux dans celle-ci. L'entrée de la galerie se trouve sur l'un des contre-forts montagneux de la région, pas très loin du pic du "Cheval Blanc". De là-bas l'on domine toute la vallée dans laquelle coule la rivière Bléone.

 

Avec un bon instrument optique on voit parfaitement les édifices de Digne, sa vieille cathédrale et même on peut apercevoir des fragments du Bès et quelques tronçons du chemin de fer.

 

On peut également observer parfaitement le hameau de La Javie et quelques constructions humbles des environs. Comme information intéressante nous vous dirons que la galerie historique existe encore, et contient une partie de l'équipement scientifique d'origine qu'emmenèrent nos frères. Son accès est parfaitement camouflé. Le jour, peut-être pas très lointain,où nous nous présenterons officiellement aux organismes gouvernementaux de cette planète, nous ferons don de ces installations au gouvernement Français, comme remerciement symbolique de notre civilisation à celle des terriens.

 

La première exploration de nos deux frères, effectuée dans la soirée du 29 mars donna un résultat imprévu pour nous. Pour vous l'incident peut vous paraître vulgaire et de ce fait vous jugerez notre pondération ingénue et même comique, mais le résultat impressionna fortement nos frères. Pour mieux nous faire comprendre il est nécessaire que vous vous placiez dans le cadre mental d'hommes qui venaient juste d'arriver sur une planète inconnue dont ils ne connaissaient, au niveau des moyens d'expression, que quelques sons modulés enregistrés par nos équipes de détection radio-éléctrique et dont le jargon inintelligible n'offrait pas encore des bases sérieuses d'étude.

 

Vers les six heures de l'après midi de cette date, ADAA 66, fils de ADAA 65, maraudant dans les environs en compagnie d'un autre frère et pendant qu'ils arrachaient par ci par là des petites branches et des feuilles pour les analyser ensuite, dans les arbustes inconnus, observa aux environs de deux grands arbres, des pierres amoncelées et noircies. La structure des fragments de roche permettait de les identifier comme étant des calcaires; des cendres répandues autour faisaient deviner qu'elles avaient été utilisées pour un feu, mais ce n'était pas cela le plus intéressant.

 

A trois mètres cinquante de là ils localisèrent des fragments d'une planche blanche jaunâtre, flexible et fragile, froissée couverte de caractères ou signes qui avaient de toute évidence été écrits par des êtres humains. Trois d'entre eux paraissaient tachés par des matières fécales. Une multitude d'animaux volants inconnus prirent leur envol.

 

La découverte fut jugée transcendante et ils retournèrent immédiatement à la galerie. La structure microscopique de ces feuilles fut très vite analysée. La texture était inconnue pour nous. En effet sur Ummo on n'utilise pas la pâte de cellulose pour la fabrication du papier. Les signes ou caractères codifiés révélaient qu'ils n'avaient pas été manuscrits mais imprimés au moyen de moules standard. Sans aucun doute on avait employé un liquide pour l'impression (encre d'imprimerie). Ceci était étonnant pour nous. En effet nos anciens systèmes d'impression de caractères étaient fondés, soit sur un système électrostatique de projection de poudre colorée, soit sur une brûlure superficielle de la surface de la feuille imprimée.(actuellement nos systèmes de fixation d'images et de caractères se basent sur la transformation des molécules de la feuille où l'on va procéder à l'impression, en les transmutant en d'autres ayant un aspect chromatique différent. C'est à dire que l'on ne se sert pas d'encre. On induit des transformations chimiques dans le support lui-même.

 

La présence de matières fécales constitua au début une énigme. L'analyse de l'excrément révéla la présence de cellules épithéliales sans doute issues des glandes intestinales humaines.

 

On recença les hypothèses probables. La plus soutenue était de lui attribuer un caractère rituel. Peut-être les humains, quand ils étaient en désaccord avec les idées exprimées dans un document écrit, le barbouillaient-ils avec leurs matières fécales. Mais nous supposâmes également que celui qui avait utilisé cette substance s'en était simplement servi pour se nettoyer ( un berger avait certainement utilisé ce journal à des fins hygiéniques ).

 

Mais ceci n'était cependant pas évident pour nous. En effet on dote les enfants de Ummo, dès la naissance, d'un dispositif rectal dont le conduit final, ou tuyère, sort par l'anus. Les matières fécales sont liquéfiées par un processus de transformation à l'aide d'enzymes. Puis un autre processus de gélification et d'expulsion électrostatique se charge des résidus qui pourraient encore se trouver dans le tube expulseur.Il n'est donc pas nécessaire de procéder au nettoyage après défécation comme le font les terrestres.D'autre part nos ancêtres employaient une substance spongieuse pour le nettoyage après le défécation.

 

Ces éléments restent pour nous historiques. L'original, dont il manque une feuille et divers fragments, est conservé sur Ummo tel qu'il fut trouvé, à l'intérieur d'une masse gélatineuse maintenue dans un champ de température constante. Il s'agit d'une technique qui vous est inconnue, grâce à laquelle une structure biologique est conservée à basse température avec un contrôle des températures en chaque point, car certaines zones ou tissus ne supportent pas de basses températures sans que la congélation de l'eau ne provoque la destruction de la cellule pendant que dans d'autres points peuvent être maintenus à des niveaux thermiques différents.

 

Ce fameux exemple du journal qui a constitué le premier document imprimé que nous avons pu obtenir correspond à un numéro publié en langue française du "FIGARO" Samedi-Dimanche 25-26 mars 1950.

 

Les caractères étrangers laissèrent nos frères perplexes. Le plus encourageant et suggestif de cette étrange pièce était les dessins et les photographies. (bien sûr nous ignorions la simple technique de la photogravure directe).

 

Sur la page que nous avons identifié par la suite comme étant la première, apparaissait précisément une caricature signée par un humoriste français J. Sennep; c'était un croquis d'une bombe nucléaire à hydrogène. Sur son ogive figurait la caricature d'un homme politique français. La légende était la suivante:

 

Bataille parlementaire :

 

S'ils nous embêtent, nous avons la bombe H

 

On notait aussi des grands titres comme:

 

L'URSS est favorable à une session spéciale du conseil de sécurité pour régler les différents Est-Ouest.

 

et d'autres comme:

 

Série noire dans l'aviation : trois catastrophes aériennes ont fait 19 morts.

 

Aide immédiate à l'Indochine.

 

Au dos du papier, taché par les excréments, il y avait une image qui était très intéressante pour nous. On voyait un être humain adulte avec deux enfants dont nous ne pouvions identifier clairement le sexe. Nous avons su par la suite qu'il s'agissait d'une dame avec des enfants des deux sexes. On pouvait apprécier la facture des vêtements (n'oubliez pas que l'un de nos problèmes les plus importants était de découvrir la manière dont vous étiez habillés). Au dessus du dessin apparaissait un texte qui, à ce moment là, était inintelligible pour nous, et qui disait Mondial Nursery.

 

Pour finir de nous tromper sur le type de vêtements terrestres, apparaissait dans une autre page du journal (page 6) une photo d'un autre être humain (une dame) vêtue à la mode classique correspondant à la représentation théâtrale de "Malborough" de Marcel Achard, représentation qui venait de s'achever au théâtre de Marigny.

 

Cette découverte documentaire était pour nous donc d'une importance transcendante. Mais nous ne connaissions aucun moyen scientifique pour pouvoir interpréter les caractères. Il n'y avait pas de relation directe entre les images et les textes. Nous ignorions si ces symboles représentaient des chiffres ou des idéogrammes ou si l'on pouvait considérer comme représentatifs de sons complexes ou de phonogrammes sans intégration.

 

Que faisait ce document en pleine campagne ? Nous ne pouvions croire qu'il avait été posé là pour nous, étant donné que l'excrément présentait des symptômes de dessèchement commencé bien avant notre arrivée sur le planète Terre.

 

Le 30, deux de nos frères virent des animaux vertébrés avec de protubérances pointues sortant du crâne. Au total ils en comptèrent huit. Elles paraissaient situées à une distance de 350 mètres terrestres. L'on donna l'ordre opportun pour une approche en étant pourvus avec des équipements de défense. Nos frères allaient couverts avec leurs habits protecteurs. Leur aspect extérieur était celui de vulgaires bleus de travail terrestres très serrés.

 

En réalité il s'agit d'une fine pellicule qui a été pulvérisée au moyen d'une tuyère d'aspersion sur l'épiderme du dos, des bras et des jambes. C'est une substance dont la base principale est constituée par un composant de silice en dissolution colloïdale dans un produit volatil. Ce liquide en étant pulvérisé sur la peau évapore immédiatement le diluant, laissant cette dernière recouverte d'une légère couche ou pellicule opaque et poreuse à caractère anti-électrostatique. C'est le seul vêtement que nous utilisons quand nous travaillons en contact intime avec la nature.

 

Sa couleur varie en fonction de certaines circonstances de travail. En général il faut utiliser un code couleur quand un tel équipement est utilisé sur notre planète. Cependant nos frères Ummo déplacés à cette époque adoptèrent une couleur grise dans un souci de camouflage efficace. Nous vous expliquons ces petites détails car l'incident que nous allons vous raconter fut à cette époque très surprenant pour nous.

 

Nos deux frères se mirent en marche vers le troupeau d'animaux que nous vous avons indiqué. Il s'agissait simplement de vaches et de boeufs (sonnaillers) mais à ce moment là un tel animal inconnu sur Ummo nous était totalement étranger. Seule l'évidence des mamelles permettait d'identifier le sexe de ces êtres.

 

Ils arrivèrent aux environs de ce groupe. Avant de s'approcher d'avantage, ils procédèrent aux opérations habituelles d'enregistrement de sons et d'images et cherchèrent à détecter les champs électrostatiques et gravitationnels émis par ces animaux. Se trouvant à une distance de 15 mètres terrestres ils observaient avec fierté la conduite particulière de ceux-ci, qui tout en ayant remarqué la présence de nos frères, continuaient à paître sans bouger.

 

Soudain apparût de derrière un grand rocher des environs un être humain, sans doute adolescent, vêtu d'une forme étrangère à nos toilettes.

 

Ses vêtements ne ressemblaient pas aux images qui avaient été enregistrées jusqu'àlors. L'enfant était de sexe masculin, mais au début il fut impossible de le constater. Il s'agissait d'un enfant de 11 ans qui surveillait le troupeau de son père, mais tout cela nous devions le savoir plus tard comme nous vous le raconterons.

 

La surprise et l'inquiétude instantanée de nos frères fût très grande. Sans bouger de leur position, ils sollicitèrent des instructions du chef de la base souterraine en utilisant un code digital pour que le nouvel arrivant n'observe aucun mouvements des lèvres.

 

L'enfant avait dans les mains une substance blanc-jaunâtre (du pain) qui contenait aussi un produit noirâtre (il s'agissait sûrement de confiture ou de charcuterie), qu'il mangeait tranquillement sans être troublé par la présence de nos frères qu'il regarda avec attention sans paraître trop surpris.

 

L'enfant leur adressa quelques mots évidemment inintelligibles. Ensuite, en voyant qu'il n'obtenait pas de réponse, il s'approcha encore plus et en mettant les mains devant le front, il les regarda avec plus d'attention.

 

Il est étonnant de constater la série d'équivoques qui suivit. Analysant par la suite la conduite de l'adolescent ( il s'appelait Pierre), il devint évident qu'il avait mis la main sur le front pour se protéger du soleil étant donné que nos frères étaient de dos au soleil, mais ceux-ci interprétèrent une telle mimique comme un salut et ils firent le même geste, ce qui dut surprendre encore plus l'enfant.

 

Le jeune français, en voyant l'attitude passive de nos frères, appela son troupeau et se retira en saluant timidement. Les explorateurs qui, durant tout l'incident n'avaient pas bougé de leur poste suivant ainsi les instructions du chef de notre groupe, retournèrent à la galerie-base, profondément préoccupés. Immédiatement commença un débat pour étudier la situation. La surprise fut si grande que l'on n'avait même pas enregistré des images de l'enfant terrien, ce qui nous aurait peut-être aidé, moyennant l'analyse de ses gestes, à interpréter son attitude.

 

La situation fut jugée si grave que nos frères décidèrent qu'il convenait de se mettre absolument en contact télépathique avec Ummo.

 

Mais après tout il était juste de reconnaître que des situations comme celle-là, et même pires, avaient envisagées bien avant l'arrivée sur la Terre.

 

Le degré d'incertitude sur ce qui pourrait arriver était si insoluble, que l'on opta pour les mesures de défense et de protection qui se révélaient les plus adaptées dans cette situation. L'entrée de la Galerie fut obturée et camouflée. La décision fut prise de ne pas de sortirs avant un temps 1200 UIW ( soixante heures ) . L'unique contact avec l'extérieur était constitué par les dispositifs d'aération, de vision optique et d'enregistrement des images, de sons et des champs de forces.

 

Le 31, une journée après l'incident sérieux que nous venons de vous raconter on n'observa pas de signes extérieurs anormaux, aussi bien dans les environs que dans le village de la Javie (le seul accessible par les champs optiques des équipements d'observation). Le 31 le groupe des vaches aperçues la veille, accompagnées du petit berger, vinrent croiser à quelques 650 mètres de l'endroit où nos frères s'étaient retranchés. Cette fois-ci nous captâmes des images et enregistrâmes des données précises, aussi bien sur sa morphologie que sur sa tenue vestimentaire.

 

Le jour suivant on capta des images de deux autres être qui entrèrent dans notre champ d'observation, mais à une plus grande distance. Il s'agissait de deux hommes adultes.

 

En faisant un bilan rétrospectif des ces journées, nous devons nous étonner de ce qui arriva. L'effet ayant été déduit plus tard après diverses discussions avec les personnes qui prirent part aux événements. Par exemple, nous trouvâmes incroyable que l'enfant, Pierre. (nous omettons son nom pour des raisons évidentes) qui vit actuellement, ne se soit pas plus étonné par notre tenue et n'ait pas été immédiatement nous dénoncer à ses parents ou aux autorités de Digne. Ce jeune, qui jamais ne connu notre véritablement notre identité, bien que nos contacts avec lui furent par la suite fréquents, confessa que les étranges " vêtements serrés" n'attirèrent jamais son attention.

 

Deux ans auparavant il avait vu trois topographes, Allemands ou Suisses prenant des mesures dans les environs, et cette seconde expérience ne le surprit pas d'avantage. Il dit qu'il nous prit pour ce que nous étions en réalité : des "étrangers".

 

La curiosité enfantine insatisfaite l'incita à nous rencontrer de nouveau et il n'eût pas le courage de dire quoi que ce soit à son père, craignant avec raison que celui-ci lui conseille de ne pas s'approcher d'inconnus.

 

Il confessa sa désillusion quand il constata le lendemain (le 31) que les étrangers n'étaient déjà plus là. (souvenez-vous que ce jour là nos frères n'eurent pas le courage de sortir s'attendant à une possible réaction des terriens).

 

Avant la seconde sortie on s'occupa à confectionner avec des lamelles d'une substance flexible et élastique de couleur grise des tenues qui ressemblaient vaguement aux vêtements des adultes, dont les images avaient été captées le 31. Les boutons furent imités avec un alliage d'aluminium, même si on ignorait encore la véritable fonction de ceux-ci.

 

Les cravates furent confectionnées avec une pâte de couleur noire et faites d'une seule pièce car le noeud et la bande vus sur les images ne donnaient qu'une idée vague de leur structure topologique.

 

Et comme de la poche de l'un des sujets aperçus émergeait un mouchoir, on imita même ce détail, (tout en ignorant sa fonction), en faisant dépasser d 'une fente d'un soit-disant costume une feuille froissée d'un produit alimentaire synthétique qui se présente sous forme de fines lamelles.

 

Maintenant nous réalisons avec horreur l'effet qu'aurait produit cette tenue de nos frères s'ils s'étaient promenés dans la rue principale de Digne : aucun observateur terrestre n'aurait confondu les tissus classiques qui servent pour les vêtements avec cette grossière imitation. Cependant les critères rigoureux de nos frères évitèrent ce danger. Il s'agissait seulement de sortir pendant la nuit ou la fin de la soirée.

 

Le 2 avril 1950, après avoir vérifié que notre présence ne semblait pas avoir provoqué d'alarme, et tout en admettant l'hypothèse plausible que les terrestres informés de notre présence, pouvaient être en train de nous surveiller en secret, il fut décidé de sortir en plein jour pourvus des vêtements improvisés imitant le style terrestre. Nos deux frères avaient avec eux cette fois-ci des équipements d'enregistrement et de défense, un exemplaire du message rédigé avec des symboles idéographiques d'interprétation facile dont nous avons déjà parlé dans les documents précédents et un fragment du journal Figaro trouvé les jours précédents sur le sol et couvert d'excréments.

 

On décida de partir à la recherche de l'enfant terrien qui, habituellement accompagnait les mammifères vus quelques jours auparavant.

 

En les voyant, l'enfant salua avec les mains sans que nos frères comprennent exactement s'il s'agissait d'un geste d'hostilité, de salut ou d'alarme. Ils s'immobilisèrent donc en attendant la réaction de l'adolescent. Celui-ci s'approcha sans sembler éprouver de frayeur, et il dut demander quelque chose. Cette fois-ci il semblait surpris en voyant leurs étranges vêtements, imitations de vêtements terrestres. Il est aussi curieux de constater que l'enfant les reconnut malgré la différence de tenue.

 

L'enfant sortit un étrange récipient (il s'agit d'un thermos) et leur offrit son contenu après avoir défait un autre paquet contenant des aliments. Une discussion par gestes très animée commença. Un de nos frère, tout en sachant le risque qu'il prenait au cas où les aliments auraient eu leurs protéines orientées dans l'autre sens ( vous savez que les molécules protéiques peuvent être dextrogyres ou lévogyres) osa accepter les viandes pour ne pas éveiller d'autres soupçons tout en prévenant son frère de ne pas accepter.

 

Ce fut la première fois que l'un de nos frères ingurgita des aliments terrestres. Ceux-ci, finalement, ne furent pas nocifs. (ce détail qui peut vous paraître secondaire est en réalité d'une importance transcendante car il confirme l'hypothèse selon laquelle il existe une même orientation moléculaire pour tous les être vivants du cosmos. Ceci va à l'encontre d'une hypothèse quelque peu décadente de la parité dans l'orientation, selon laquelle la probabilité pour que sur une planète surgissent les structures moléculaires orientées dans le sens dextrogyre est statistiquement la même que dans le sens lévogyre.

 

L'enfant terrien ne paraissait pas très étonné par le langage de nos frères. En revanche ceux-ci s'étonnaient de sa placidité.

 

(N'oubliez pas qu'alors nous croyions encore que les terriens comprenaient tous leurs langages, dont des fragments avaient été différencié par nos spécialistes qui avaient capté vos émissions radioéléctriques).

 

En un mot : pendant que le berger prenait nos expéditionnaires pour de simples étrangers, ceux-ci étaient convaincus que l'adolescent avait deviné leur origine extraterrestre.

 

Un de nos frères entrepris de désigner divers objets pour que l'enfant lui indique leurs noms dans sa langue.

 

Le petit comprit très vite ce que l'on attendait de lui et très fier de son rôle de professeur, traduisit en Français une riche gamme d'objets et de verbes faciles. Nos frères sortirent le fragment du journal en langue française et l'enfant quoiqu'avec certaines difficultés, lut parfaitement des paragraphes entiers.

 

Vous ne pouvez imaginer la joie intérieure de nos frères. Les gestes et les mots de l'enfant étaient enregistrés optiquement et phonétiquement sans que celui-ci s'en aperçoive. Nos frères de la Galerie souterraine suivaient les événements fidèlement grâce à un équipement transmetteur fonctionnant à l'aide d'ondes gravitationnelles. Vous mêmes pouvez vous douter de la transcendance que revêtait pour nous, non seulement de connaître la signification de quelques phonèmes en langue terrestre (en l'occurrence en Français) mais aussi l'interprétation phonique des symboles ou lettres imprimés sur un document, même si nous ignorions encore leurs significations profonde. Dans cette journée 119 mots correspondants à des objets visibles dans la campagne, à des parties du cors humains et à des verbes représentant quelques actions topiques telles que "prendre", "manger", "boire", "monter"...etc dans leur forme infinitive nous furent révélés par cet enfant terrien.

 

date de réception du document : 26.06.1967

 

Premier jour passé sur la surface de la Terre.

 

Dans les chapitres précédents, nous avons relatés succinctement les journées historiques qui ont suivi notre arrivée sur votre planète de trois de nos vaisseaux dans une région proche de Digne (Basses-Alpes , France).

 

Dans ce qui va suivre, nous voulons réaliser une synthèse historique de nos premiers mois en France: jusqu'à ce que le Conseil Général de la Planète Ummo (UMMOAELEWE), au su des informations réunies par le groupe d'explorateurs, tendant à prouver (ce qui était inconcevable avant) la possibilité, pour nous, de nous mêler incognito aux êtres humains, décide de modifier le plan d'observation et nous ordonne de nous disperser sur la Terre.

 

Pour des raisons facilement compréhensibles, nous tairons le nom de quelques citoyens de la République Française qui ont été en contact avec nous durant ces quelques semaines( nous avons d'ailleurs de bonnes raisons de croire qu'ils ne soupçonnent jamais notre identité).

 

Quand, au long de ce récit, nous omettons une date, taisant le chiffre référence du jour, nous le faisons sciemment, craignant que cette date aux mains d'un expert, ne puisse conduire à une identification qui pourrait nous être préjudiciable.

 

Nous avons aussi renoncé à nourrir cette histoire de quelques faits, d'inégales valeurs anecdotiques, qui constituèrent des jalons importants dans le processus de notre assimilation clandestine é ;ventuelle dans le réseau social terrestre. Il s'agit de contacts pris avec des personnes et des entités officielles (de l'administration Centrale et, en certains cas, Municipale) de l'état Français. Ces contacts, pris grâce à des noms de nationalités frauduleux, ont été toujours été enregistrés, d'une manière ou d'une autre, pour les archives, et nous préférons donc, pour des raisons évidentes, de ne pas les mentionner.

 

Les Services Administratifs et Techniques du Gouvernement Français de cette époque n'eurent jamais conscience de notre arrivée sur le Territoire Français. Les indications, filtrant à travers la presse locale et les rumeurs circulant parmi les paysans, concernant les quelques traces visuelles de notre descente, se perdirent dans le fatras des articles publiés dans la presse française traitant des apparitions, sur l'ensemble de la planète, de Soucoupes Volantes. De plus, à cette époque, le Gouvernement Français, avait des problèmes beaucoup plus graves à traiter. par exemple, le cabinet Bidault se heurtait, à ce moment là, aux problèmes posés, par les conflits sociaux au Gaz de France et à l'Electricité de France, sans parler de la guerre d'Indochine sur laquelle se concentrait l'attention des spécialistes français. D'autre part, les services de renseignements Français, le deuxième bureau, avaient reçu des renseignements inquiétants d'après lesquels les troupes Nord Coréennes établissaient un plan d'invasion du territoire autonome du sud ce qui aurait pu aggraver de manière incontrôlable la tension mondiale sur la planète.

 

De telle sorte que, si les services techniques avaient eu la possibilité de faire parvenir, dans les hautes sphères, les vagues indices que nous avions pu laisser filtrer par inadvertance, en raison de l'inexpérience de nos frères, méconnaissant alors la langue française, ceux-ci ne furent pas pris en considération. tant et si bien que, en 1959, quand nous avons effectué, dans les milieux officiels, un sondage secret pour retrouver des documents susceptibles de constituer des preuves notre arrivée sur la Terre dans le sud de ce pays, sous quelque forme que ce soit, il nous fut impossible de rien trouver.

 

Maintenant, nous allons expliquer comment un jeune berger français,qui vit toujours, en nous lisant les articles de presse et nous rapportant les "ont dit, sans se douter de notre identité, nous montra de manière inattendue pour nous qu'il nous était possible de traduire en français nos expressions verbales et de comprendre le sens de votre écriture.

 

Nos frère décidèrent de s'isoler quelques temps dans notre base souterraine pour assimiler les quelques notions idiomatiques obtenues de manière si précaire. Toutefois, beaucoup d'articles imprimés dans les coupures de journaux restaient inintelligibles, mais nous captions continuellement les émissions de la radiodiffusion Française ce qui nous apporta une grande aide. il fut extrêmement regrettable pour nous de ne pas disposer d'équipement capable de recevoir les images de télévision. Nous parvînmes aussi, grâce à la réflexion des ondes sur la troposphère, à recevoir faiblement les émissions radiophoniques provenant de pays étrangers et, dont le sens nous était bien sûr incompréhensible.

 

Les 24 avril 1950 marque une date pour la première expédition Ummo. A cette époque nous n'avions qu'une conception très rudimentaire de la structure sociale qui régissait la mystérieuse planète Terre. Nous avions repris contact avec l'enfant français qui, bien que de culture élémentaire, apprit à nos frères le sens de certains mots clef qui les renseignèrent suffisamment sur certains aspects aussi importants que l'existence de nations autonomes, la notion de l'argent et autres coutumes spécifiques des êtres terrestres. Le jeune français fournit deux exemplaires de la presse française, Le Monde du 22 avril et le Figaro du 17 avril, qui faisaient tous deux état des bruits de graves maladie qui circulaient à propos d'un certain Staline. L'enfant savait seulement que Staline était "celui qui commande aux communistes", mot que nos frères rencontrèrent souvent et qui était, pour eux, plein de mystère. Une dépêche, en date du 23 avril, et parue dans le Monde du 24 informant, par exemple, qu'un certain Tchang kaï Tchek avait décidé d'abandonner l'île d'Hainay, dont la capitale, Hainow était occupé par les communistes. (il nous fut impossible de savoir du jeune français, si le mot Tchang se rapportait à une machine, à une entité, à un groupe social ou à un homme). Mais nos frères avaient appris quelque chose d'extrêmement important: il n'existait pas, sur la planète d'unité de langage ni de structure sociale. les humains terrestres constituaient de grands groupes de culture et de morphologie particulière, et, pour incroyable que cela puisse paraître, il était possible de se présenter à un groupe, ou une nation, en se faisant passer pour membre d'une autre. Il était possible de simuler une langue existante sans créer le doute.

 

Le 24 avril 1950 on fit le plan de pénétrer dans une habitation qui se trouvait à deux KOAE (soit 17,4 km (NDT)) de notre base, pour surprendre ses habitants et, sans leur faire de mal, opérer un certain nombre de larcins dont ils recevraient compensation dans le futur (comme il en fut en 1952).

 

Celle-ci fut la première des quatre atteintes à la propriété que nous avons commises dans le département des Basses Alpes et des dix huit autres commises en France et en Suisse. Jamais, au cours de ces actions, les victimes ne subirent de sévices corporels et reçurent toujours des compensations. Dès que nous eûmes la possibilité de disposer d'argent, sans avoir à le voler, de falsifier des papiers d'identité et de connaître les caractéristiques de quelques armes, nous décidâmes d'arrêter ces rapines bien qu'à nos yeux elles soient justifiées.

 

La nuit du 24 avril 1950, quatre de nos frères pénétrèrent dans une maison isolée en pleine campagne. Auparavant l'endroit où se trouvèrent les habitants de cette maison avait été reconnu par nos sphères détectrices se propageant à une altitude quelconque. A trois heures du matin, le 25, les ouvriers qui dormaient dans un appartement, un couple, propriétaire de la maison, et leur trois enfants furent anesthésiés en plein sommeil.

 

Ont été dérobé approximativement soixante dix mille francs (anciens), des vêtements, des pièces d'identité ( à partir desquelles nous en fîmes de fausses), deux stylos billes, un hygromètre représentant une religieuse, des clefs, des timbres-poste, un paquet de lettres et factures payées se rapportant à un tracteur, plusieurs journaux périmés, des livres spécialisés sur l'élevage du b&eac ute;tail, un texte expliquant les phases d'une moisson et la notice d'un tracteur, une encyclopédie enfantine, un rouleau de papier hygiénique, un peu de désinfectant pour plaies, un réveil-matin, deux ampoules électriques

 

( que vous, en Espagne, vous appelez "bombillas"), un morceau de savon. Nous arrachâmes un interrupteur électrique et le compteur électrique. En plus nous emportâmes quelques pièces détachées du tracteur, des tubes de médicaments sous forme de dragées, un cartable avec des devoirs scolaires, six paires de chaussures d'homme et deux de femme (tout ce qu'il y avait), le poste de radio, une bouteille de jus de citron, deux pommes de terre, un calendrier mural, un sécateur et un quinquet.

 

Une partie de ce butin fut camouflé à quelques quatre cent mètres en attendant d'aller le rechercher la nuit suivante, le reste fut transporté dans notre base souterraine.

 

Les huit jours suivants furent entièrement consacrés, par nos frères, à analyser ces curieux ustensiles, essayant de comprendre les textes imprimés et les images prises à l'intérieur des appartements. Tout était fascinant. Nos frères avaient visité ces étranges maisons chaulées, examinant les meubles faits d'une substance qui ne leur sembla pas d'une origine végétale. En éclairant à travers les fenêtres avec une lumière telle qu'on ne pouvait la remarquer, UURIO 79 fils de ISAAO 5, UCRYI 19 fille de OBAA 7 et ADAA 66 fils de ADAA 65 (mort sur Terre en 1957), furent les premiers, dans l'histoire, à observer une habitation terrestre. L'opération fut dirigée par ODDIOA 1 fils de ISAAO 132.

 

Sur un gravats dormaient deux terriens sous l'effet d'un gaz anesthésiant. Bien que sachant déjà que, sur Terre, les femmes (YIE) se laissaient pousser les cheveux, nos frères ne purent déterminer tout de suite leur sexe respectif. On leur retira leurs vêtements en en prenant un petit morceau. Les deux corps furent partiellement dénudés, et on préleva de la sueur des aisselles et du bas ventre. On préleva aussi des échantillons de poils venant de la tête, des bras, du pubis et des jambes, des échantillons du mucosité nasale, de poils et de sécrétion de la vulve. En plus des objets emportés, des fragments de meubles, d'ustensiles, de carrelage et de parement, furent prélevés et codifiés en fonction des images prises des objets auxquels ils se rapportent (en images sont des sortes de photos tridimensionnelles).

 

Il ne fut pas possible de prélever de la salive sur aucun des terriens. Dans une veste emportée on trouva, en plus, un briquet et des cigarettes.

 

En même temps nous pûmes prélever des fragments sur des vaches présentes dans un enclos. Nous dûmes anesthésier deux chiens qui commençaient à hurler (ceci est la description la plus juste de ce que nous récoltâmes à cette date).

 

Aussi étrange que cela puisse paraître, nous constatâmes avec regret que, malgré le grand nombre d'échantillons et d'objets en notre possession, si l'analyse effectué nous renseignait exactement sur leur composition chimique, il n'en fut pas de même quant à leur fonction ou utilité.

 

Par exemple, il nous fut impossible de déterminer l'utilité des morceaux de savon. Toutes les méthodes employées pour trouver l'utilité du quinquet se soldèrent par un échec.

 

A part cela, ce fut merveilleux de constater que le moteur du compteur fonctionnait sur du courant alternatif et de voir comment les indications portées sur le cadran frontal étaient liées à l'énergie. Mais il nous fut impossible de déterminer si cet appareil servait à mesurer le temps ou une autre grandeur périodique quelconque. La fonction d'un vieux réveil matin nous intrigua pendant quelques UIW ( un Uiw = 3 minutes ). Dans un premier temps nous avons craint que cet appareil, s'il était constitué d'un émetteur, ne constitue un risque que nos frères soient découverts. Mais ses caractéristiques purement mécaniques furent rapidement découvertes. A cause de sa sonnerie nous doutions sérieusement de son utilisation en tant qu'appareil à mesurer le temps.

 

Pour prélever un fragment de filament, nous perçâmes prudemment le verre de l'ampoule électrique, ce qui fut une grave erreur qui retarda beaucoup notre connaissance de l'utilité de cette ampoule. Les filaments s'oxydèrent rapidement et fondirent quand on les soumit à une tension croissante. Les cigarettes furent identifiées grâce à des photos d'OEMII ( hommes ) prises antérieurement. Nous crûmes qu'il s'agissait d'un dispositif émetteur d'un gaz permettant aux terriens de respirer plus facilement. Nos frères furent assez déconfits de ne pas trouver, à l'intérieur, les mécanismes compliqués auxquels ils s'attendaient. L'énigme n'en fut que plus forte.

 

Mais il ne fit aucun doute que l'importance de l'argent en billets de banque, des vêtements et des chaussures dépassait largement celle des autres objets.

 

Nous comprenons fort bien que les vols importants que nous pratiquâmes dans cette famille française pacifique soulèvent chez vous l'indignation, bien que celle-ci fut largement indemnisée ultérieurement. Nos frères furent préoccupés par les conséquences de telles actions. Toute sortie fut interdite à tous, et les alentours furent observés tout en préparant tous moyens de défense. Mais à part l'agitation dans la ferme et les allées et venues de quelques terriens entre la ferme et le petit village, rien ne semblait anormal. Et, au cours de la même nuit, on put récupérer la partie du butin cachée dans les environs.

 

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VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

 

Quand les enfants atteignent 13,7 ans (Terrestres), ils sont réclamés sur notre planète par une espèce d'université où Ecole-colonie polytechnique (que nous nommons unauo wi) contrôlée par le Conseil Supérieur de Ummo (Ummoaelewe).

 

Le omgeeyie (couple), s'il n'a pas d'autre progéniture, reste seul. Ce qui pour vous, terrestres, constitue un motif de profonde dépression spirituelle, ne provoque pas de réactions affectives négatives dans les cellules familiales de notre planète car notre société considère cette contingence comme quelque chose d'aussi normale que peut l'être le départ de l'époux terrestre pour son travail quotidien.

 

Ainsi, tant que le jeune (des deux sexes) n'a pas terminé sa formation intégrale dans la unuauo (université), il lui est interdit de voir ou bien d'écouter ses parents ou ses familier sauf en cas de rares occasions.

 

Il n'en est pas de même pour les parents qui peuvent à des heures déterminées, voir leurs enfants sur le grand écran semi-sphérique du uulodaxaabi (cette pièce commune dans tous les foyers est un endroit vouté en forme de calotte sphérique, formée par une lame de plastique par laquelle on peut voir une image à 3 dimensions transmise par un équipement récepteur qui a une lointaine ressemblance avec la télévision terrestre.

 

Le spectateur qui se trouve au centre de cette pièce peut ainsi se trouver entouré par un paysage ou bien à l'intérieur d'une usine située à de nombreux koae ( 1 koae = 8,71 Km). Voir la figure N° 31, image 7.

 

Un jeune couple vit généralement dans sa xaabi (maison) que vous pouvez imaginer comme une tour-pavillon au chalet situé en pleine campagne. Cette maison leur a été fournie par le conseil de Ummo quand le couple, une fois sa formation culturelle et technique terminée, commence à faire partie de la communauté Ummo.

 

Cet achat n'a pas été effectué avec de l'argent. En un instant, les ordinateurs de notre réseau xanmo ayubaa ont calculé la valeur d'un nombre d'indice qui reflète le rendement intellectuel des 2 membres du couple durant les années d'études, rendement comparé naturellement avec leurs capacités ou coefficient mental, le travail pour lequel ils sont destinés (quoique la femme soit exempte de travail pour la communauté tant qu'elle a des enfants) et autres acquisitions que les 2 époux peuvent avoir réalisés antérieurement. Car il peut leur rester des possibilités d'achat tout comme un terrestre peut avoir l'état financier de son compte bancaire.

 

D'autre part, les 2 époux peuvent choisir, dans certaines limites de la région (imposées par le calcul), la situation et les caractéristiques de couleur, disposition et structure de leur nouveau foyer.

 

Mais toute notre humanité ne réside pas dans ces demeures dispersées en pleine campagne. Approximativement 27% de la population vit , pour des raisons de travail, au sein de grandes colonies ou villes qui ressemblent un peu aux villes-jardins terrestres. Mais ces autres habitants ont d'autres compensations en échange.

 

Nous aimons viscéralement la Nature. Les hommes et les femmes de Ummo orientent et offrent leurs vies à notre créateur Woa ( "esprit de Ummo" ou "centre organisateur du cosmos" ), de façon telle que le contact intime avec sa création : la campagne, notre Iumma qui est l'astre solaire qui illumine les jours de Ummo, les espaces sidéraux, soit toujours présent dans notre esprit.

 

C'est pour cela qu'il nous semble que la civilisation terrestre vous éloigne de cette nature dont vous faites pourtant partie intégrante. Nous, nous orientons notre technique et civilisation vers une meilleur compréhension de celle-ci.

 

Il est vrai que pour des raisons biologiques diverses parmi lesquelles (et ce n'est pas la moins importante), une meilleure protection atmosphérique contre la radiation extérieure déterminante dans un bon nombre de mutations génétiques, nous avons sur Ummo une variété de flore et de faune moins riche.

 

Mais en échange, nous jouissons d'une végétation exubérante due en partie à notre vieux réseau de canalisations hydrauliques réalisé au moyen de tubes construits avec un mortier poreux, tubes à travers lesquels on filtre l'eau, en la distribuant rationnellement dans les strates perméables du terrain, avec une pression calculée en fonction des caractéristiques du sol, et des espèces végétales plantées.

 

La seule note apparemment discordante est constituée par les Tours-habitations que nous appelons xaabi. Ces tours en forme de champignons terrestres émergent quelques fois, spécialement de nuit1, de leur fosse en forme de puits dans lesquelles elles peuvent monter ou descendre à volonté.

 

Pour un observateur terrestre, la campagne de Ummo, à la nuit tombante, semble remplie de phares côtiers terrestres. Ceci est dû au fait que nos habitations sont giratoires selon la volonté de leurs habitants pour leur permettre ainsi d'avoir la vision continue de l'horizon. Les lumières décrivent alors un mouvement de rotation qui est à l'origine de cette petite illusion d'optique.

 

Nos maisons, sauf dans des cas exceptionnels, présentent l'apparence externe de grandes plantes thallophytes connues sur terre sous le nom de champignons. Elles sont composées de deux parties bien définies. Une tour ou cylindre central que nous appelons anauannaa et la partie enceinte circulaire en couronne en forme de coupole.

 

Cette enceinte qui constitue la véritable habitation reçoit le nom de xaabiuannaa.

 

Observez la figure N°32, Image 1

 

Voir aussi la figure N°33, images 2 et 3

 

Cet ensemble peut monter ou descendre jusqu'à ce que le xaabiuannaa soit au ras du sol. Ceci est réalisé par un système qui est inconnu sur terre, un peu semblable à certains équipements pneumatiques que vous utilisez.

 

Nous utilisons donc une espèce de piston (yooxoa) et un long corps de pompe. La différence est constituée par le fait que nous utilisons de la vapeur de sodium au lieu d'air.

 

Ce métal à basse température demeure à l'état solide (image 2). Le piston est alors descendu et avec lui notre maison. Mais quand nous désirons (presque toujours à la tombée de la nuit2) émerger et nous élever à un niveau déterminé, un mécanisme excite le sodium par des processus de technique nucléaire. Celui-ci passe rapidement à l'état de vapeur, se liquéfiant au préalable avec un degré d'expansion constant; ce qui fait que le piston monte à une vitesse constante (image 3).

 

Voir de nouveau l'intérieur de la demeure, figure 34.

 

Les images 4 et 5 vous montrent la disposition des chambres qui constituent notre unité d'habitation. En réalité, en nous exprimant ainsi, vous pourriez être induits à penser que nos habitations ont, comme vos maisons terrestres, une fonctionnalité bien définie, c'est à dire qu'il existe une espèce de chambre à coucher, une cuisine ou une salle de bains.

 

Rien n'est plus éloigné de la réalité. N'importe qu'elle iaxaabi ou pièce peut se convertir en chambre à coucher, en "meditarium", cuisine ou salle de jeu.

 

Si dans chacune de nos tour existent 5 ou 6 (généralement 6) de ces chambres3, c'est parce qu'à un moment donné, l'une d'elles peut être par exemple utilisée comme chambre à coucher pour les enfants pendant que dans la seconde le père fait le repas et pendant que dans la troisième, convertie en salle de bains, l'épouse mélange les essences pour le bain de vape ur qui précède le repas de l'après-midi.

 

Voyons donc les configuration que chacune de ces chambres peut adopter de manière automatique.

 

Woiwoaxaabi, qui peut se traduire par meditarium .

 

Vous, vous l'appeleriez chambre à coucher. Cette transformation revêt deux fonctions : prier, méditer ou dormir. Quand dans notre prochain rapport nous vous parlerons du déroulement d'une journée, pour un couple de Ummo, vous comprendrez mieux la première fonction.

 

Voyons comment opérerait la femme qui désirerait à la fin de la journée "se coucher" avec son époux.

 

Vous savez qu'un grande partie des êtres de Ummo "manquent de voix". Nous ne disons pas nous manquons de voix car nous qui sommes sur Terre, faisons partie de la minorité d'exception, même si nous devons amplifier la faible voix émise par notre système phonatoire. Des équipements miniaturisés incorporés dans notre gorge nous permettent de nous exprimer avec des sons parfaitement intelligibles. Malgré cela, la gamme de fréquences est plus restreinte que chez vous ( pour les terrestres, elle est comprise approximativement entre 20 et 10 000 cycles par seconde).

 

Par contre nous pouvons émettre de manière artificielle grâce, à un système très simple de transcodage à des fréquences comprises entre 15 000 et 20 000 cycles par seconde, des ultrasons convenablement codés.

 

La femme émet donc signal acoustique ultrasonique qui est dirigé précisément au xaxoou ( siège ) qu'elle a à ses pieds et celui ci s'ouvre automatiquement. Dans l'image 6, vous pouvez observer le système que nous utilisons dans les maisons pour nous asseoir. Une petite fosse sert pour poser et placer nos jambes. Nous n'utilisons pas ce que vous appeleriez coussin ou dossier.

 

Une fois les époux assis, et une fois la IAXAABI éclairée avec une faible lumière4 de couleur cyan, se déroulent les 24 UIW (1 UIW = 3,1 minutes) que les OMGEEYIE consacre à la méditation et à la prière qui précède le sommeil.

 

De nouveaux signaux acoustiques fermeront alors les sièges, les époux éteindront alors la lumière pour se dévêtir tous les deux, ensuite, ils allumeront de nouveau et mettront en marche deux dispositifs des deux woioa (voir figure 34); vous les appeleriez lits en voyant ce dessin schématiquement tracé du n°4 bien que leur structure ressemble à un divan terrestre. Il est donc nécessaire de décrire le "lit".

 

Deux disques émergent du sol et sont rapidement séparés de celui-ci par un système de lévitation électromagnétique. (vous connaissez ce principe bien que sa réalisation vous soit encore coûteuse : un champ de haute fréquence peut maintenir suspendu dans le vide n'importe quel anneau toroïdal métallique). Au niveau de ces anneaux commence à se former un conglomérat de mousse correspondant à un produit chimico-organique qui se solidifie rapidement. Un système de contrôle de l'expansion du gaz donne à ce conglomérat la forme d'un divan spongieux.

 

Mais ne croyez pas que nous dormons toujours dans ces "lits" : nous avons été éduqués dès l'enfance pour dormir durant des nuits à même le carrelage sans l'aide d'aucun matelas. Nos tissus musculaires sont maintenus dans un état physiologiquement apte à le faire.

 

L'épouse est conseillère en niaaiodoui (art de disposer esthétiquement les plantes et les roches) mais actuellement elle est exemptée de ses obligations jusqu'à ce que son enfant atteigne l'age normal et quitte ses parents.

 

La journée de travail est très réduite pour nos frères de UMMO. En général, elle oscille entre 50 et 75 UIW (entre 2,58 heures et 3,87 heures). Cette période est même plus brève pour les professions qui exigent un travail intellectuel intense ou des labeurs manuels actifs. Une fois nos obligations sociales de travail accomplies, nous pouvons nous consacrer à notre foyer, à la famille et à notre formation intellectuelle, religieuse et technique, ou à notre activité ludique pendant le reste du temps.

 

Mais pour que vous puissiez comprendre la distribution de ce temps, durant la journée, nous devons vous rappeler que notre jour (ou xii) est divisé par nous en 600 UIW. Chaque 25 UIW équivaut à un peu plus d'une heure terrestre, soit 77,42 minutes.

 

Ainsi quand nous signalons qu'il est 450, vous devrez interpréter que 23,2 heures se sont passées depuis minuit. Midi sera donc noté, comme il est facile de le deviner, par les 300 UIW.

 

Il est "196 UIW"5, toute la maison est silencieuse. Cette nuit, ont été fermés les panneaux de protection acoustique construit avec un composé de germanium totalement transparent qui nous sert de toit. Pas une seule fenêtre communique avec l'extérieur. Seule une oreille expérimentée peut entendre le très faible sifflement que produit l'air convenablement dosé, quant à la température, humidité, ionisation et ozonisation, air qui est expulsé par les tuyères de chaque habitations.

 

Mais il n'en sera pas de même la nuit suivante, car le toit sera retiré automatiquement car les membres de la famille dormiront à ciel ouvert.

 

Seule une pluie ou une neige intense ou les grandes tempêtes de WIIWIIA pendant lesquelles le vent arrache même les petites particules de roches, peuvent rompre cette séquence qui fait dormir alternativement en ambiance artificielle ou face à la propre nature.

 

Nos nuit sont intensément obscures. Nous pouvons jouir comme vous de ce merveilleux spectacle (que vous oubliez, submergés dans ces monstres de béton, asphalte et acier des grandes métropoles) comme celui que représente le satellite lunaire. Les étoiles que nous observons apparaissent aussi très nettes quand la voûte céleste est dégagée des concentrations nuageuses.

 

Par contre, ce que nous appelons uuliboa, semblables aux aurores polaires terrestres, sont beaucoup plus fréquentes que sur la planète Terre toujours dans les latitudes équatoriales. Alors, le ciel adopte un aspect impressionnant. De long rubans ou bandes verts et pourpres apparaissent suspendus à différentes altitudes (plus la latitude est élevée, plus les bandes présentent une plus grande verticalité). A l'horizon, le chromatisme vert ou magenta devient jaune pale ou légèrement orangé.

 

Ces phénomènes sont fréquents dans les périodes d'activité de notre astre solaire.

 

Qu'il nous est difficile alors de trouver le sommeil, surtout si nous sommes enfants, en contemplant le superbe spectacle au-dessus de nos têtes !

 

Il est, disons, 196 UIW. A l'horizon commence à s'apercevoir un doux resplendissement entre l' indigo et rougeâtre dû à l'apparition de Iumma6.

 

En dehors de la maison, on enregistre une température équivalente à 3° centigrade terrestres.

 

Nos frères se réveillent bien reposés. Les machines destinées à réveiller les gens sont inconnues chez nous. La formation d'habitudes au moyen d'une efficace éducation de réflexes rendent inutiles ces instruments absurdes qui sont les réveils et qui endommagent chez vous des centres déterminés du neurencéphale. Il existe sur notre planète une norme de discipline rigide qui régule le moment du réveil.

 

Enfants et adultes échangent des saluts entre eux dans la pièce communautaire où ils dorment et ils se couvrent immédiatement avec les giuduudaa eewe (espèce de cape poreuse étendue, de forme circulaire, dotée d'un orifice central par lequel on introduit la tête et deux autres plus petits pour les bras.

 

Aujourd'hui c'est le tour de l'épouse de préparer les essences aromatiques pour le bain de vapeur ozonisé. Mais auparavant, chaque membre de la famille émet les signaux codés qui vont faire disparaître les lits de mousse)dans lesquels ils ont passé la nuit. La mousse est comprimée automatiquement, est dissoute par des acides et éliminée par les conduits d'évacuation des liquides7.

 

Nos frères ne peuvent concevoir de dormir plusieurs fois dans le même lit, qui serait un milieu de culture de nombreux germes. Seule demeure l'anneau toroïdal qui le maintenait en l'air et qui est replacé dans son alvéole correspondante dans le carrelage.

 

Maintenant tous les membres de la petite communauté se réunissent dans une des chambres. Le père dictera les consignes de la journée après les avoir tous salué en mettant les mains sur la poitrine, puis il rira et commentera divers incidents de la nuit précédente8.

 

La femme sollicitera ensuite l'avis de tous sur tout ce qui va constituer le projet de la journée.

 

Pendant ce temps, la mère demeurera dans une des pièces qui va se transformer en exaabi (salle de bains). Elle fait sortir du sol un tube serpentant et flexible dont la tête possède un grand disque avec une multitude de tuyères et de boutons. Elle manipule ces derniers en faisant sortir des embouchures d'aspersion une multitude de jets pulvérisés de parfum. Elle en ferme certains et en ouvre d'autres, en flairant avec une grande attention le mélange.

 

Le iai keai (art de mélanger des essences aromatiques) est une pratique très vieille sur Ummo. Les femmes ont toujours été supérieures aux hommes dans cet art difficile. La femme consacre à ce soigneux labeur près de 20 minutes, en y prêtant autant d'intérêt qu'une épouse terrestre assaisonnant ses plats.

 

Les membres adultes de la famille se relaient chaque jour pour ce travail. Il n'est pas difficile de deviner, surtout chez les enfants et même chez les autres, des marques de réjouissances ou de bonne humeur, mal contenues quand c'est le tour de l'épouse de mélanger les essences.

 

Quand une femme se distingue dans ce très difficile art ancestral, le Gouvernement Général de Ummo lui décerne des distinctions et lui demande de devenir conseillère ou professeur dans la unawo ui (Université).

 

Notre sensibilité olfactive est beaucoup plus développée que la vôtre. Elle est aussi sophistiquée que votre perception musicale, domaine où les terrestres sont de véritables maîtres.

 

Dans les temps anciens, la très riche gamme de iai (parfums) était extraite de plantes aromatique, d'arbustes et quelques espèces animales ressemblant aux mollusques terrestres. Aujourd'hui, la variété s'est énormément enrichie et tous les parfums sont produits, en partie synthétiquement. Nous disons en partie car nous avons des frères qui préfèrent, comme un rite, continuer de sélectionner les végétaux dans les forêts pour les distiller ensuite dans leur propre foyer. C'est un hobby comme en ce qui vous concerne la collection de timbres postaux ou sculpter des petites statues d'ivoire.

 

Quand l'opératrice a trouvé un mélange satisfaisant, elle n'oublie pas d'enregistrer le dosage, convenablement codifié, dans son petit aarbi omaiu (cet appareil est l'équivalent des magnétophones terrestres mais l'enregistrement ne se fait pas par bande magnétique, il s'agit d'une mémoire intégrée par un cristal chimiquement pur de titane).

 

Cependant, une femme qui se targue d'être une bonne iai yiekeai (mélangeuse d'essences) essayera de ne jamais refaire le même mélange sauf s'il était particulièrement réussi.

 

Notre spectre de perceptions olfactives et notre mémoire des odeurs sont très étendus. Nous pouvons nous souvenir d'un mélange connu, comme vous vous identifiez un tableau en l'attribuant à tel artiste fameux.

 

Une femme intelligente n'est pas toujours une bonne mélangeuse et vice-versa. Par exemple: IU 1, le jeune chef de notre mission sur Terre et à qui nous sommes soumis, reconnait être une très mauvaise mélangeuse.

 

Enfin, notre soeur de l'exemple que nous vous exposons, a réalisé un mélange qu'elle juge agréable. Dans une autre pièce, tous attendent, réjouis, le début du bain. A l'appel de l'épouse, les parents, l'époux et l'enfant accourent. Ils se mettent à l'intérieur du exaabi et immédiatement affleurent du sol des panneaux semblables aux paravents japonais.

 

Alors ils se dévêtent tous. Il est incorrect de voir la nudité des autres même s'ils sont du même sexe. Pendant ce temps, l'atmosphère de la pièce est saturée de vapeur aromatisée, de la vapeur d'eau avec une grande quantité de O3 (Ozone) et une multitude de composants aromatiques, constituent le premier bain de la journée. Tous rient et parlent sans arrêt à travers les minces paravents et ensuite les douces séquences de l'aromatisation diminueront. N'oubliez pas que les mélanges se succèdent tout au long de la session, comme une symphonie de nuances olfactives.

 

Notre bain de vapeur est une véritable partition harmonique où les stimuli olfactifs tiennent lieu de notes de musique. Mais cet exemple ne doit pas vous faire penser que nos mélanges aromatiques d'un usage quotidien jouissent du coté exquis semblable aux merveilleux concert symphoniques terrestres.

 

Seules, dans des occasions exceptionnelles et dans des concentrations populaires comparables à celles que vous organisez sur la planète Terre pour vos compétitions sportives, se déroulent sur Ummo d'authentiques iaiileaiuuxaa (mélanges spectaculaires de parfums) dans lesquels les nuances aromatiques se succèdent avec un style enivrant et des normes esthétiques très rigoureuses.

 

Il est maintenant 218 < B>UIW9 pour la famille de notre exemple, l'époux ne pourra continuer à profiter des délicieux arômes du bain. Aujourd'hui la fonction culinaire lui est assignée et, si elle n'est pas ingrate, elle nécessite une série de soins et d'attentions.

 

Il sort vite de la salle de bain pendant que sa femme, ses parents et enfants lui souhaitent avec ferveur de la chance dans sa mission, pendant qu'ils continuent à se distraire, plongés dans la brume caressante et parfumée qui sature l'espace de la pièce. La pièce voisine peut servir de wamiixaabii (indistinctement cuisine et salle à manger).

 

De suaves sifflements inaudibles (à quelques 30.000 cycles/seconde) (ultrasons) émis artificiellement par la gorge font affleurer du carrelage ( constitué de rectangles de couleur sépia et mauve) des équipements spéciaux qui constituent ce que nous appelons uamiixanmoo10 (cuisine aromatiques programmées par mémoire de titane).

 

Sur Ummo, notre planète, il est prescrit, depuis des milliers de xee (un xee équivaut à une année de Ummo) une rotation familiale au niveau de la désignation de certains travaux domestiques. Même les enfants vers les 8 ans ans terrestres sont incorporés aux besognes de la maison avec des responsabilités. Leurs parents, attendris, tolèrent même les déficiences explicables des premiers balbutiements au niveau des mélanges parfumés pour le bain ou au niveau de la sélection des images visuelles du uuloda xaabi (pièce semi-sphérique pour la vision d'images lointaines).

 

Les enfants prennent donc progressivement conscience de leur responsabilités et de leur importance au sein du groupe familial.

 

Jamais les parents ne se moquent d'eux ou montrent une impatience mal contenue face aux erreurs ingénues et involontaires de leurs petites mains maladroites. Au contraire la mère les corrige patiemment et affectueusement, leur suggérant par des phrases et des images visuelles, les troubles que peuvent causer une minime distraction ou une erreur imprudente.

 

Mais aujourd'hui, c'est le tour du père de s'occuper du travail culinaire.

 

Vous devez sans doute vous poser de nombreuses questions au sujet du déroulement de ces travaux. Par exemple:

 

Comment la maîtresse de maison fait elle ses achats ?

 

Où les entrepose-t-elle ?

 

Comment les entrepose-t-elle ?

 

Mais ces questions élémentaires sont liées à des schémas stéréotypés Terrestres. En effet l'épouse, sur Ummo, n'effectue pas ses achats dans un magasin de ravitaillement. Le verbe acheter ne peut être utilisé dans son sens courant et il n'est pas nécessaire de transporter nous-mêmes les aliments et autres substances d'usage courant. Il serait très difficile pour un hypothétique visiteur terrestre sur notre monde, de localiser une de nos soeur traînant par exemple un petit chariot rempli de légumes et de paquets enveloppés de papiers graisseux.

 

Ce n'est pas que nos femmes refusent d'effectuer ce travail ingrat. Au contraire la femme comme l'homme effectuent quotidiennement des exercices sportifs beaucoup plus importants durant les heures ludiques. En réalité notre organisation sociale diffère de la vôtre au niveau des habitudes et des systèmes de mécanisation.

 

Voir figure n°35.

 

Vous pouvez voir dans l'image photocopiée que nous avons envoyé antérieurement (image 1) toute une série de tubes cylindriques orientés verticalement et enterrés dans le terrain qui entoure l'ouverture de la colonne axiale de la maison. Ainsi ces tubes de même calibre (ce calibre est universel sur Ummo comme peut l'être pour vous la largeur des voies de chemin de fer terrestre) appelés nuuyaa, constituent un véritable magasin dont la fonction première est de conserver les produits de consommation courante pour la famille (aliments, produits chimiques, gaz liquéfiés, parfum, etc...).

 

Nous allons expliquer ceci à l'aide d'un exemple:

 

Nos aliments : naturels, semi-élaborés ou artificiels, sont élaborés essentiellement dans des usines et des galeries souterraines de culture à de nombreux kilomètres de distance et conservés dans des cylindres de même diamètre. Ainsi les juteux inowii - voir figure n°36 - (fruit à la pulpe jaunâtre et à l'enveloppe brune très rugueuse) sont préalablement traités par un bombardement de neutrons pour éliminer tous les germes saprophytes qui pourraient provoquer leur putréfaction ultérieure.

 

Un fruit ainsi préparé conserve tout son arôme, sa saveur et d'autres qualités, même s'il n'est pas conservé dans un milieu réfrigéré et peut résister plusieurs mois sans s'altérer.

 

Mais pour éviter sa déshydratation, (c'est à dire qu'il sèche) ceux-ci sont emballés avec une substance gélatineuse (un composé coloré de silicium), l'ensemble ayant une forme cylindrique.Les fruits demeurent ainsi enveloppés dans cette substance semi-transparente visqueuse et rosâtre.

 

La couche extérieure durcit rapidement au contact du nitrogène (Azote), ce qui fait que l'ensemble vous rappelerait l'aspect d'un pot de fruit au sirop.

 

Il s'agit uniquement d'un produit protecteur qui ne doit pas être exposé à l'air.

 

Les graisses, les viandes, les végétaux, le glucose (sucre) sont aussi préparés en forme cylindriques de même dimension (standardisés pour tout Ummo), d'une manière semblable à celle que vous utilisez pour la conservation dans des récipients métalliques (boites de conserves).

 

Ces produits (alimentaires ou non) sont acheminés le long des canalisations citées, semblables aux tubes pneumatiques employés sur Terre. La différence consiste en ce que ceux-ci n'utilisent pas d'air sous pression comme vos systèmes, mais de l'hélium (un gaz inerte) pour la simple raison que l'oxygène de l'air attaque chimiquement la substance gélatineuse qui enveloppe une grande partie des nuugii ( containers ).

 

Les habitants de la maison peuvent compter sur une bonne provision de produit de consommation qui se renouvelle automatiquement par les conduits pneumatiques à partir des centres d'approvisionnement. Un peu comme un stock de boite de conserves.

 

Que se passe-t-il si à un moment donné les habitants décident de consommer les doux fruits de inowii ?

 

Le procédé est assez complexe, mais dans la pratique il se réalise en quelques dizaines de secondes.

 

Un sélecteur de couronne (non dessiné dans l'image 1 que nous vous envoyons), sélectionne automatiquement en tournant le cylindre-container qui conserve le fruit. Celui-ci est conduit vers la pièce où le fruit a été demandé. Mais avant d'être exposé à l'air libre, il doit traverser un &ea cute;quipement auxiliaire composé d'une enceinte où le cylindre conservateur en gélatine est soumis à l'action d'oxygène liquide. Celui ci attaque fortement la substance gélatineuse protectrice et la dissout. Les résidus (d'oxyde de silicium et de polychlorure) sont éliminés. Le processus doit se réaliser rapidement pour empêcher que la basse température de l'oxygène liquide (185 degrés centigrades terrestres en dessous de zéro) ne détruise les tissus cellulaires de fruit.

 

Le fruit est maintenant libéré de sa couche protectrice et prêt à être ingéré. Si notre frère ne désire pas mâcher le fruit qui est sorti très froid du processus), il traverse un cylindre d'induction qui augmente légèrement sa température en un instant.

 

Le fruit juteux est de nouveau entre nos mains, frais et acide, aussi savoureux et aromatique que lorsqu'il a été cueilli de son arbre planté dans les grandes galeries souterraines où la culture artificielle permet de nombreuses récoltes annuelles11.

 

Laissons notre frère en train de manipuler son équipement doté d'une mémoire de titane et capable de codifier toute une série complexe de programmes emmagasinés avec les instructions pour préparer automatiquement ce que vous appelez plats ou ragoûts12.

 

En principe, cet appareil pourrait réaliser toutes les opérations sans l'aide de l'opérateur. La mémoire de titane dicte toute une série de "programmes et sous-programmes" (dans le langage terrestre des ordinateurs) aux servomécanismes de l'appareil. Nous allons illustrer cela par un exemple :

 

- Extraire du récipient tubulaire déjà décrit de la viande de oogixuaa (reptile de viande blanche très prisée).

 

- Eliminer la gélatine protectrice à l'aide d'oxygène liquide.

 

- Soumettre la viande à un traitement d'élimination des toxines.

 

- Hacher la viande ou la couper en fragments (en fonction du programme).

 

- Assaisonner l'ensemble avec un condiment tonique.

 

- Ajouter du idia oixii, lait graisseux d'oixiixi (mammifère volant).

 

Enfin l'ensemble passe par une enceinte (que vous appeleriez four) dans laquelle, même si la température est la même que celle du milieu ambiant, la viande se réchauffe par agitation moléculaire des ses tissus due à la variations d'un champ gravitationnel à très haute fréquence (60 millions de mégacycles par seconde : 60.106 Mc/Sec).

 

Observez que le réchauffement des aliments n'est pas réalisé par induction électromagnétique hyperfréquence. Nous avons abandonné un tel système depuis très longtemps car les températures atteintes au sein de l'aliment étaient très difficiles à contrôler pour chaque composant chimique des tissus cellulaires. Cependant, nous continuons à utiliser dans les repas réalisés dans la nature, le très ancien procédé qui consiste à griller les aliments par simple combustion, en milieu "oxygène" (flamme normale dans l'air).

 

Les hautes fréquences de type gravitationnel sont beaucoup moins énergétiques que celles de type électromagnétiques, bien qu'elles soient renforcées par un effet d'auto-résonance gravitationnelle. C'est seulement pour cette raison qu'elles sont utilisées pour ces petites applications domestiques et pour les communications.

 

Le mari a déjà terminé sa préparation. Pendant ce temps, ses parents et le plus jeune fils se sont de nouveau habillés avec d'autres magnifiques tuniques circulaires, aux riches couleurs. Celles qu'ils ont utilisé antérieurement ont été jetées dans le imaauii (espèce de bouche d'égout), décomposées par l'action d'acides et désintégrés ensuite comme ordures, pour être enfin converties en hydrogène libre. Nos vêtements ne sont presque jamais utilisés plusieurs fois et lavés. Ils sont fabriqués quelques minutes avant leur utilisation dans la maison13. Nous ne "connaissons" pas les tissus.

 

Le premier repas de la journée va commencer. Il est approximativement 225 UIW14. L'aube vient à peine de se terminer et notre astre solaire se dresse rayonnant entre les grandes brumes indigo et orangées de la matinée.

 

Vous pourriez penser que cette étape correspond au petit déjeuner terrestre et en réalité c'est le cas à la différence près que celui-ci est le plus long et le plus copieux de la journée. C'est celui qui a le plus riche contenu calorifique dans cet intervalle de temps de trente minutes.

 

Voir la figure N°37.

 

Tous sont réunis dans la même pièce cuisine et chacun ouvre son propre xaxoou (siège) dans le carrelage, tout autour d'une zone rectangulaire du sol (image 10).

 

L'enfant fait aussi émerger du carrelage un tube métallique flexible (image II) dont à son extrémité apparait un filtre d'aspersion.

 

Un nuage jaunâtre de fines gouttelettes est pulvérisé sur le sol. Vous pourriez penser qu'il est en train de peindre le parquet. En réalité, il s'agit de créer une fine pellicule qui protège le carrelage et qui sert de nappe.

 

Voir maintenant la figure N°38.

 

Du sol s'élèvent aussi des équipements (IMAGE 13) que nous appelons naaxumii et dont nous expliquerons la fonction plus loin.

 

Voir la figure N°39.

 

L'époux et l'épouse mettent sur le sol les ioaooi (récipients pour les aliments liquides). Ils en existent de nombreux modèles, l'un d'eux étant reproduit dans l'image N°12.

 

Chacun est composée de 3 ou 4 récipients ou enceintes sphériques qui conservent durant leur ingestion les liquides alimentaires à une température constante. Ces liquides que nous appelons uamiigodaa sont aspirés par de long tubes flexibles.

 

La ououamii ( premier repas ) va commencer. Celui-ci débute par une dizaine de minutes de silence. Tous ferment les yeux et essaient d'accommoder leurs esprits avec une constellation de souvenirs agréables. Divers souvenirs, traits d'humeurs, incidents de fêtes.Ce préambule est nécessaire pour imprégner le déroulement du repas d'une ambiance de paix et de joie saine.

 

Une telle ambiance mentale, indispensable pour l'organisme humain se fonde sur des raisons psychosomatiques. En effet : les altérations émotionnelles négatives comme les états d'anxiété, la terreur ou la peur, les tristesses, les préoccupations, inhibent la sécrétion normale des sucs digestifs provoquant de sérieux troubles de l'appareil correspondant. Il est curieux d'observer comment vous ignorez pratiquement ce principe malgré les progrès de la médecine psychosomatique t errestre qui auraient dû sérieusement vous orienter vers cet aspect.

 

Il est donc nécessaire que pendant les instants qui précèdent le repas et la fin du processus digestif, la cellule familiale se sente unie spirituellement dans la joie mutuelle. Les enfants, dès leur plus jeune age, acquièrent ce type d'habitudes ou réflexes entraînant un contrôle mental très actif. A ce moment-là les préoccupations liées au travail, aux études sont bloquées ou réduites au minimum. L'individu subit une régression momentanée à la phase infantile, dépourvue de problèmes transcendants et exempte d'une sensibilité spirituelle aigüe.

 

Les parents et enfants parlent à peine durant le repas, sans gesticuler. Leurs mouvements sont faibles et leurs muscles sont au repos. Ils se regardent entre eux, se sourient. Les gestes comiques sont énormément prodigués et accueillis avec complaisance et satisfaction, sans rire bruyant.

 

Vous avez donc compris qu'un tel comportement ne peut être interprété comme un rite ou le fruit de coutumes; il est simplement basé sur une nécessité psychophysiologique.

 

Tous portent à leur bouche les extrémités (vous diriez filtres) de ces long tubes qui partent des récipients contenant les liquides, qui évoquent les narguilés orientaux. L'aspiration des aliment liquides est donc commencée.

 

La variété de ces derniers est très grande. Il s'agit de mélanges végétaux d'extraits d'animaux, d'essences aromatiques synthétiques etc...

 

Compositions qui vous font sans doute penser à des soupes exotiques ou des sauces de lointains pays terrestres.

 

Ceux-ci sont riches en lipides ou graisses, avec un pourcentage élevé d'hydrates de carbone et aromatisés et toniques; ils contiennent une très large gamme calibrée (pour chaque individu) de facteurs nécessaires pour le métabolisme humain (glucose, galactose, acides graisseux, chlorures, calcium, potassium, iode, tramyne, riboflamine, nicotilamide, acide ascorbique15 ...).

 

Quelques unes de ces substances sont légèrement douceâtres, d'autres d'un goût acide aromatisé et légèrement salin pour les derniers. Nous pouvons les opposer avec quelques aliments terrestres et nous rappeler leur saveurs analogues, comme par exemple certains coquillages et certaines algues comestibles très appréciées au Japon.

 

Nous sommes toujours dans la figures N°39.

 

Nous n'utilisons pas l'instrument cuillère des terrestres, qui attira énormément notre attention lors de notre arrivée en France. La succion au moyen du tube flexible, rappelle ces pailles que vous utilisez pour l'ingestion de boissons rafraîchissantes, avec la différence que nos tubes ont un système de chauffage thermorégulé et que le liquide coule impulsé par une faible pression contrôlée (image 12).

 

Le moment des uamiigooinuu ( aliments solides ) est arrivé, mais avant tous utiliseront le naxuni. Ceci nécessite une brève explication: revenons à la figure N°40.

 

Sur notre planète, les aliments sont portés à la bouche quand ils sont solides, au moyen des doigts. Ceux-ci ont maintenant acquis une grande agilité pour les prendre. Car on considère antihygiénique et désagréable que l'épiderme soit taché ou attaqué par les composants graisseux de ceux-ci, les colorants etc...

 

Dans l'antiquité, on utilisait de fins gants transparents pour cette fonction. Mais depuis longtemps il y a, aux heures des repas, dans la maison ce dispositif ou équipement où nos frères introduisent les mains (IMAGE 13).

 

Celles-ci sont aspergées par une fine pulvérisation (hydrosols dosés) qui vont se solidifier au contact de l'épiderme et l'envelopper d'une fine couche protectrice qui rejette (par des effets de tension superficielle) toutes les substances graisseuses.

 

Chaque fois que nous changeons de plats (selon votre expression) nous pouvons dans le même appareil dissoudre ce fin gant artificiel semblable au colloïdium utilisé par les chimistes terrestres, et le remplacer par un autre, ce qui équivaut à nous laver les mains sans utiliser de l'eau ou des détergents. (n'en déduisez pas que le lavage n'existe pas, mais nous en parlerons plus loin).

 

Voyons maintenant l'image de droite de la figure n°41.

 

Nous n'utilisons pas non plus de couteaux. Notre eiwoo oinaa sert de couteau. Sa forme extérieure rappelle (image 14) un de ces crayons multiples employés par les terrestres. Il émet par son extrémité un fin faisceau très énergétique d'ondes (fréquence constante de 7,9 1014 cycles par seconde) qui sectionne proprement les aliments jusqu'à une profondeur qui peut être réglée par une mise au point du faisceau conique de fréquence élevée (cette fréquence est comprise dans la gamme que vous dénommez ultraviolet).

 

Cette seconde étape du repas commence par des rondelles de aimmoa qui se mangent indépendamment des autres aliments.

 

C'est un fruit de grande taille, d'une saveur suave, dont la pulpe de structure alvéolaire possède une composition féculente très riche en hydrate de carbone, sans graisses. Il fut sur notre planète depuis des époques très anciennes, l'aliment de base de l'homme de Ummo comme pour vous le pain ou le fruit de l'arthrocarpus de Ceylan ou de Polynésie16.

 

En réalité, sa valeur énergétique est moins élevée que celle du pain terrestre (environ 2,30 calories par gramme), mais en échange son grand contenu en sels et facteurs vitaminiques en fait un excellent aliment naturel.

 

Une fois son endocarpe ou coeur éliminé, celui-ci est coupé en larges rondelles annulaires et se mange seul ou imprégné de oibiia (extrait graisseux d'un animal marin) ou bien pulvérisé de maltose pur, ou bien gazéifié avec certaines essences synthétiques.

 

Les convives introduisent de nouveau leur mains l'appareil prévu à cet effet pour dissoudre la couche protectrice et la renouveler.

 

L'aliment suivant peut être la savoureuse viande de oogixuaa.

 

C'est une viande de couleur ambre (blanche jaunâtre). Cet animal correspond à une espèce de vertébré qui n'existe pas non plus sur terre et qui présente les caractéristiques propres des reptiles terrestres. Son cou et sa queue sont longs. Les quatre extrémités présentent une morphologie particulière que nous n'avons trouvé sur aucun animal de votre planète (des sauriens actuels ou antédiluviens). Nos plus grands "exemplaires" peuvent atteindre presque un mètre quatre vingt.

 

Sa viande est la plus appréciée sur Ummo, et nous sommes sur que les plus grands palais terrestres, s'ils étaient dépourvus de préj ugés face à l'origine d'un tel aliment, la trouveraient très savoureuse.

 

Sur notre Planète, nous n'utilisons pas pour le traitement des aliments carnés ou végétaux (que vous appelez friture) aucun type de graisse animale ou végétale. La cuisson se réalise au moyen de divers types classiques de lait animal, deux d'entre eux étant très populaires avec un riche contenu d'acides graisseux.

 

L'une d'elle est la idiia oixiixii, qui est extraite du mammifère oixiixii dont l'espèce n'a rien à voir avec les espèces connues par vous et cataloguées par les zoologistes de la Terre.

 

Cet herbivore vertébré de grande taille est un mammifère volant (sur Ummo nous ne connaissons pas de véritables oiseaux, mais il existe une grande variété de mammifères volants). Ses ailes membraneuses n'ont rien de commun au niveau morphologique avec les chéiroptères de la Terre (chauve-souris).

 

Une autre lait est utilisé par nous pour l'assaisonnement, c'est la idiia giidii. Il s'agit d'un autre mammifère, aquatique, dont la forme rappelle de loin le dauphin et qui vit dans les profondeurs des mers polaires de Ummo.

 

Comme son emploi date des premiers temps de notre humanité, les propriétés diététiques du second lait cité furent pondérées très récemment.

 

La famille, une fois l'intervalle d'ingestion ou petit déjeuner (selon vous) terminé, entame la période de repos durant laquelle s'établit un sobre dialogue entre les composants adultes du groupe. Les incidents du travail sont commentés, des thèmes en relation avec les progrès idéologiques ou scientifiques sont discutés, à un niveau qui correspond toujours naturellement avec la formation intellectuelle et l'intelligence des interlocuteurs.

 

Il est maintenant 246 UIW17, le bref intervalle de repos d'union familiale est terminé. Vous l'appeleriez conversation après le repas et l'époux doit partir à son lieu de travail qui peut être situé à de nombreux kilomètres de distance.

 

Il se déshabille rapidement dans une pièce voisine, pulvérise ses dents, essuie sa bouche avec des solutions aseptiques et réalise une série de rapides opérations identiques pour protéger les yeux, les oreilles, les fosses nasales, les aisselles, l'aine et les organes génitaux, l'anus et les chevilles.

 

Après cela il extrait un nouveau vêtement nouvellement confectionné qui s'adapte à la nature de son travail. Il s'agit dans le cas particulier que nous commentons, d'une espèce de salopette très ajustée, dont les couleurs dans ce cas, cercles jaunes sur un fond pourpre, constituent un code complexe de couleurs et formes géométriques chromatiques qui représentent les différentes spécialités professionnelles de notre monde.

 

L'épouse restera avec les parents de son mari dans la maison, pendant que celui-ci, après avoir pris congé des siens, s'introduit à l'intérieur du gooniioadoo uewa ( véhicule volant ).

 

Nous désirons vous résumer les procédés de déplacement courants sur Ummo. Sauf dans le cas où le déplacement en contact avec le sol (comme peuvent être certaines applications dans le mouvement des terres constructions hydraulique, motoculteurs souterrains etc...) est indispensable, les déplacements des personnes d'un point à un autre, en empruntant des transports en commun, s'effectuent à l'aide de deux procédés très répandus sur notre Planète.

 

Le premier est un système individuel. Il s'agit d'un équipement qui s'adapte au corps humain, appelé omemiiueva18, qui permet à une personne de se déplacer d'un point à l'autre dans l'air et à faible hauteur (hauteur maximum 30 enmoo, soit quelques 56 centimètres). Nous l'utilisons quand nous devons parcourir des distances relativement courtes mais presque jamais pour des trajets brefs auquel cas nous utilisons comme vous, les pieds.

 

Voir la figure n°42.

 

Mais le véhicule individuel le plus utilisé sur notre planète est sans doute le gooniioadoo (image 16). Sa forme peut vous rappeler certains appareils futuristes dessinés pour voyager ou celle de quelques voitures modernes au profil aérodynamique.

 

Le procédé de déplacement utilisé est basé sur un principe très ancien pour nous, mais qui n'a pas été modifié essentiellement pour la bonne raison que son système, qui n'a rien à voir avec celui que nous employons pour nos voyages sidéraux dans nos vaisseaux cosmiques est très efficace pour les déplacements sur de longues distances au sein de l'atmosphère.

 

Observez la figure n°43.

 

Le système comporte un buutz (moteur) de goonnioadoo (état spécial de la matière qui n'est pas solide liquide ou gaz19), et dont le schéma vous sera communiqué indépendamment (image 17), l'unique combustible étant du tétraflorure de Xénon.

 

Il est télécommandé par le xanmoo aiubaa (réseau planétaire d'ordinateurs) simultanément avec l'équipement de détection du véhicule qui contrôle à chaque instant non seulement les paramètres météorologiques et la présence d'obstacles statiques, mais aussi la direction probable d'autres véhicules qui voyagent dans les immédiats. Il évite aussi la présence des maisons enterrées qui peuvent émerger rapidement, provoquant des collisions lamentables.

 

Voir figure N°44.

 

Ont disparu de notre orographie, les vieilles voies ou pistes sur lesquelles circulaient dans les temps maintenant historiques, ces anciens noia uewa (image 18) qui se déplaçaient au moyen de pieds articulés (l'anthropomorphisme de la technique empêche l'utilisation habituelle de la roue comme moyen de translation) sur des chaussées ou pistes qui diffèrent de vos routes dans la mesure où celles-ci étaient construites en stabilisant le terrain par des additions de composition nettement argileuse, de silicates et d'alumines synthétiques pour que la couche de roulement au lieu d'être constituée comme les autoroutes de la planète Terre à l'aide de conglomérat d'agrégats et de substances bitumées comme l'asphalte, soit constituée avec une couche de bioxyde de silicium fondu à la température de quelques 1700 degrés centigrades terrestres jusqu'à obtenir une épaisse couche homogène cristallisée et rugueuse résistant à l'abrasion et aux charges statiques et dynamiques des véhicules qui y circulent.

 

Mais ces pistes enlaidissaient d'une manière extraordinaire la beauté du paysage. Notre civilisation paraissait acculée dans ces orientations industrielles et urbaines à corrompre l'esthétique de la nature et nos ancêtres adoptèrent la décis ion d'éliminer les réseaux de communications qui se trouvaient à l'extérieur, encourageant en échange les procédés de transport souterrain. Surgirent ainsi de nouvelles techniques de transport de matières premières ou de substances en brut. Par exemple les minéraux étaient pulvérisés dans les lieux d'extraction et mélangés avec des mousses de produits chimiques inertes et transportés au moyen de tuyères. Certains agents de liaison semblables aux ciments terrestres et que nous utilisons, mélangés avec des produits plastiques, dans nos constructions, sont canalisés au moyen d'un courant d'air très fort qui les transporte sous forme d'aérosol (poussière en suspension chargé éléctrostatiquement).

 

Notre sous-sol est donc saturé de très vastes réseaux de tuyères et canalisations dont certaines doivent porter des courants de plasma dont les températures au sein des tourbillons centraux atteignent jusqu'à 2 millions de degrés centigrades (vous pouvez supposer qu'il n'existe pas des parois de tuyère capables de canaliser sans évaporation un gaz ionisé si chaud, et nous avons recours à des enveloppes gazeuses dont le gradient thermique va en diminuant en orientation radiale pour se réduire à proximité des parois à 1200 degrés terrestres ).

 

La structure de nos paysages fut sauvée. Nous nous consacrâmes à améliorer d'avantage encore l'orographie des champs. De nouvelles forêts furent créées, des accidents géographiques abrupts furent élevés pour donner une apparence plus sauvage à certains terrains arides20. Des canalisations en forme de rivières furent créées, non pas à des fins énergétiques, mais pour transformer esthétiquement des zones désertiques déterminées. Dans les laboratoires "phytotechniques", de nouvelles espèces de plantes avec des fleurs magnifiques furent créées et sur tout Ummo on rationalisa le plan de protection des espèces animales sauvages en réalisant un sévère contrôle de celles dont la disparition fut estimée imminente, tout cela étant synchronisé à cette époque du grandiose Plan Biologique tendant à faire disparaître de Ummo toutes les variétés de virus pathogènes.

 

L'homme put enfin se débarrasser d'une des tares les plus graves qui était associée au progrès culturel : la distance avec la nature. L'identification spirituelle avec le Waam (cosmos) engendrée par le divin Woa (créateur ou Dieu). Nos frères de ces époques et nous mêmes à notre époque, pûmes ainsi compléter notre formation biologique, alternant nos processus vitaux entre nos maisons et la vieille nature représentée par les grandes roches caressées par les branches des naanaa, des iguu ou des oaxauxaa (arbres typiques de Ummo) et par les vieux volcans qui lancent d'immenses colonnes incandescentes de penthane-oxygène en donnant aux nuits de Ummo un aspect impressionnant.

 

Et ce contact intime avec la nature, stimule encore d'avantage notre rapprochement religieux envers Woa et nous aider à prier et à évoluer dans notre pensée philosophique, plus pragmatique que la vôtre, mais ce n'est pas pour cela qu'elle est moins profonde.

 

Les nuits de Ummo sont froides même durant les périodes où notre astre solaire dirige ses rayons presque perpendiculairement sur les régions équatoriales.

 

vers 575 IUW21, tous les habitants de la maison se retirent pour commencer leur repos. Dans un rapport antérieur nous vous avons indiqué comment nous consacrons quotidiennement une fraction du temps au sublime objectif de la méditation et de la prière. Cet intervalle est rarement inférieur à une heure.

 

L'homme et la femme restent seuls dans leur iasaabii ( chambre) hermétiquement fermée, isolée acoustiquement de l'extérieur ( l'insonorisation des parois est obtenue par des moyens très complexes car les coefficients d'absorption et transmission acoustiques sont variables à volonté. Il serait trop compliqué de vous donner des détails sur cette technique22).

 

Les niveaux sonores ne sont pas évalués à l'aide d'une fonction logarithmique comme vous le faites par une mesure en décibels. L'absorption, uniforme pour toutes les fréquences acoustiques, est effectuée par un générateur contrôlé et située à l'intérieur de ces mêmes parois, qui vibrent à la même fréquence mais en inversion de phase (solution que nous vous proposons car la technologie terrestre aura bientôt des moyens adéquats pour utiliser cette méthode dans la résolution d'enceintes anéchoïdes ou de faible coefficient de réverbération ).

 

En résumé, le procédé consiste à détecter la fréquence perturbatrice (bruit) pour la régulation automatique d'un équipement semblable aux oscillations d'audio-fréquences terrestres, avec cependant la différence que les nôtres ne fonctionnent pas à base de circuits électroniques.

 

La puissance acoustique engendrée ou canalisée pour une partie vers ces membranes de grande superficie et pour l'autre partie vers des différences de sons qui ne fonctionnent pas comme les haut-parleurs terrestres mais par contrôle thermique d'une colonne d'air (on a totalement éliminé l'inertie thermique du gaz).

 

Au-dessus, les astres, dans un ciel peu nuageux, brillent au travers de panneaux transparents du toit. Peut-être cette nuit, les fines bandes brillantes aux suaves tons verdâtres que les espèce d'aurores boréal, présentes à haute altitude, embelliront étrangement le firmament. Alors notre esprit n'en sera que plus enclin à la prière.

 

Les parements de l'unité d'habitation brillent avec une suave couleur magenta ou violette. Nous choisissons pour cet instant ces tons qui prédisposent psychologiquement le cerveau pour ces fonctions mentales, plus en liaison avec la pensée religieuse. Violet, vert, bleuâtre, cyans et pourpre avec un faible niveau lumineux sont les couleurs sélectionnées.

 

Le couple assis dans chaque chaise-fosse tourne les yeux et se contemple lui-même. Ils s'auto-analysent en invoquant en premier lieu dans le champ de leur conscience, les actes du jour. puis commence tout un processus mental dans lequel chaque membre du couple spécule sur son existence enracinée dans la société dans laquelle il vit, immergé au sein du cosmos. Il s'imprègne du souvenir de Ummoxwoa, le Dieu qui, incarné pour apporter la vérité, mourut parmi les terribles martyres de la vivisection.

 

Il n'y a aucune expérience mystique. Toute l'activité métaphysique se situe au niveau d'un raisonnement non exempt d'une vive réaction affective. Nous ressentons le plaisir esthétique de notre équilibre spirituel, quand nous nous sentons en phase avec nos lois morales.

 

Nos objectifs religieux suprêmes, en dehors de nous reconnaître comme engendrés par Woa, consistent à concéder à chacun de nos frères une importance supérieure à celle que nous nous octroyons égoïstement. Notre esprit de service orienté vers notre prochain et surtout vers la société dans laquelle nous sommes immergés. Ceci constitue pour nous une véritable idée obsessionnelle.

 

Le plus petit échec personnel concernant la véritable cristallisation de cet esprit de dévouement, peut nous provoquer de sérieux tourments affectifs ou sentimentaux.

 

L'homme acquiert la conscience de culpabilité et dans sa prière et méditation nocturnes, il reconsidère sérieusement sa conduite, essayant de trouver des voies psychologiques pour renforcer ses réflexes ou habitudes mentales pour perfectionner sa conduite future avec ses familiers, ses amis, ses supérieurs ou ses subordonnés.

 

Nos tendances grégaires sont très accusées. La solidarité avec la masse des individus qui nous entourent dans notre vie quotidienne est très profonde. Un de nos frères regrettera beaucoup plus une faute commise contre la collectivité, contre la société qu'une transgression d'une uuaa (loi morale) qui nous engage envers un frère isolé.

 

De faibles signaux acoustiques marquent la fin de la méditation, vers minuit.

 

Deux époux entament dans l'obscurité la très brève tâche de se dévêtir, adoptant immédiatement les mesures antiseptiques d'hygiène personnelle pour une solution adéquate qui est rarement parfumée et la pulvérisation et radiation contrôlée, sur les yeux, la bouche et les fosses nasales.

 

L'ablution s'effectue au sein d'une masse turbulente d'eau qui se renouvelle à grande vitesse dans ses différents degré de dissolution, température et vibration ultrasonique. Pour cela chaque personne s'introduit totalement dans un siège dont la plate-forme inférieure descend. Puis elle se remplit de liquide pendant qu'une couverture transparente composée d'une plaque semi-fluide qui se solidifie rapidement, protège le carrelage de la maison des éclaboussures.

 

Un bref sifflement inaudible suivi d'un autre modulé, tous deux par exemple à 23.000 cycles par seconde, provoquent l'apparition des tores-lits (image 19). Leur forme est toroïdale et présente sur sa surface supérieure une densité appréciable de petits orifices ou tuyères.

 

Ils s'élèvent dans l'air et restent suspendus, en lévitation dans le "vide" sous l'action d'un puissant champ de forces électromagnétiques. De ces tores s'écoule une substance qui se transforme en conglomérat alvéolaire ou mousseux qui rappelerait aux chimistes terrestres la mousse de polyuréthanne.

 

Le produit que nous utilisons est moins dense, anti-électrostatique, il se solidifie rapidement, pendant qu'un dispositif de contrôle thermique dirige le processus pour que la mousse s'étende dans l'espace en adoptant la forme d'un parallélépipède fractionné avec une espèce de fosse centrale qui permet le positionnement du corps humain.

 

Durant la période du woi woi (sommeil) nous nous couvrons absolument pas le corps. Nous n'avons pas de tissus semblables aux draps ou pyjamas, couvre-lit ou couvertures que vous utilisez tant sur Terre.

 

Il est bien vrai que notre contrôle de l'environnement, au niveau de la température et du degré d'humidité, est parfait à l'intérieur des chambres et que les jours où nous dormons en plein air (presque 40% du temps total), la température doit atteindre la limite que l'organisme humain peut supporter sans une altération dangereuse du métabolisme.

 

Comme exemple du fait que pas même nous, malgré le degré de civilisation atteint, n'avons abandonné encore certaines étranges formes de conduite qui ne sont pas préjudiciables pour l'organisme ou pour les facultés mentales, mais qui sont irrationnelles et stériles. Nous vous dirons que de nombreuses personnes de Ummo dorment en position "decubitus ventral" (comme vous la nommez) ou en "decubitus latéral".

 

L'origine date d'il y a des milliers d'années Ummo au moment où les scientifiques découvrirent les iboonee23 (rayons cosmiques) et leur action modificatrice sur les cellules germinales des organes génitaux (ovaires et testicules), ces rayons étaient capables de provoquer des altérations génétiques. On considéra que l'individu pourrait mieux se protéger de ces radiations pénétrantes en ne se couchant pas sur le dos mais en opposant le plus grand noyau de masse musculaire possible.

 

Aujourd'hui nous savons parfaitement qu'une si faible protection ne justifie pas des habitudes de positions si rigides, mais malgré tout, les réflexes de l'habitude ont persisté chez les gens.

 

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UMMOAELEWE

 

Professeur Sesma Manzano

 

Nombre de copies : 1

 

Langue : Espagnol.

 

Dans le document que nous vous avons remis concernant la création des deux cosmos jumeaux, nous faisons référence à l'interaction des deux Univers . Interactions s'effectuant au moyen de forces ou d'interférences que vous n'aviez pas encore découvert.

 

Nous devons féliciter les hommes de la Terre, c'est une grande date dans les annales astronomiques terrestres. En effet la presse mondiale vient de divulguer qu'après de longues études, les cosmologues de la Terre ont détecté la présence de forces inconnues qui étaient jusqu'à présent sous-estimées et ignorées. Que ce premier pas vers la découverte de la structure gémellaire de l'univers soit fructueux pour vous.

 

Quand, en 1962 nous avions envoyé un document réservé à l'observatoire de Pasadena ( U.S.A.) en les informant sur la réelle existence de ces forces, et sur la nature de leur origine, c'est à dire la présence d'influences extracosmiques, les terrestres interprétèrent ce message comme une plaisanterie.

 

Nous ne connaissons pas totalement la mentalité de certains scientifiques et votre scepticisme nous attrista. Par la suite nous nous sommes aperçus que les civilisations devaient découvrir elles-mêmes et sans aide leurs propres vérités scientifiques.

 

Nous vous remettons, mais vous avez dû déjà la lire , une note parue le 10 mars 1966 dans le journal de Madrid "YA"; celle-ci est plus brève que celles parues dans les journaux de différents pays selon ce que nous disent nos frères des Etats-Unis, de France, d'Allemagne, et d'Israèl.

 

Trad uction de l'article paru dans "YA" le 10 mars 1966.

 

"Un atlas de Galaxies Singulières"

 

Pasadena, Californie. L'institut de technologie de Californie a publié aujourd'hui un atlas de galaxies singulières en suggérant que des forces inconnues peuvent agir dans les profondeurs sidérales.

 

Le nouvel atlas préparé par le docteur ARP présente des photos de 338 grandes galaxies ou nébuleuses, chacune d'elle étant "tordue" sous une forme peu courante . Les photos, dit le docteur Arp paraissent indiquer l'existence de nouvelles forces ou de forces qui avaient été négligées.

 

Les formes tordues, les contours déformés et les curieux liens qui apparaissent dans ces galaxies singulières suggèrent par exemple l'existence de forces visqueuses (collantes).

 

La majorité des galaxies découvertes antérieurement avaient une forme arrondie, elliptique ou spirale.

 

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Aujourd'hui nous savons qu'il n'existe pas qu'un seul Cosmos ( le nôtre ), mais un nombre infini de "paires de cosmos". La dualité existe donc dans les genèses cosmologiques. La différence entre les éléments A et B de chaque paire consiste dans le fait que leurs structures atomiques respectives diffèrent au niveau du signe de la charge électrique (vous employez incorrectement les termes de matière et d'antimatière).

 

Par exemple notre Cosmos jumeau existe aussi mais:

 

1) Dans ses atomes l'écorce est formée par des électrons orbitaux positifs

 

( positrons) et son noyau par des antiprotons.

 

2) Jamais ces deux cosmos ne pourront être en contact et croire qu'ils peuvent se superposer n'a pas de sens car ils ne sont pas séparés par des relations dimensionnelles, (c'est à dire qu'affirmer qu'ils sont séparés des x années-lumières ou que leur existence est simultanée n'a pas de sens).

 

3) Les deux cosmos jumeaux possèdent la même masse et le même rayon correspondant à une hypersphère de courbure négative.

 

4) Mais les deux univers jumeaux jouissent de singularités différentes (autrement dit: dans notre cosmos jumeau il n'y a pas le même nombre de galaxies et celles qui y sont n'ont pas la même structure.)

 

Il n'y a pas donc un autre Ummo jumeau ni une autre Terre jumelle comme vous pourriez le croire. Cette dernière conclusion n'est pas hypothétique et nous vous en donnerons la raison.

 

5) Les deux cosmos furent "créés" simultanément mais leurs flèches de temps ne sont pas orientées dans le même sens. C'est à dire qu'il est illogique de dire que ce cosmos jumeau du nôtre coexiste avec le nôtre dans le temps ou qu'il existait avant ou qu'il existera après. On peut seulement dire qu'il existe mais non pas maintenant, avant ou après. Par contre un intervalle d'évolution peut être parallèle ou égal au nôtre.

 

On pourrait dire la même chose pour l'infinité de paires de Cosmos qui existent dans le Pluricosmos. Nous pouvons observer que l'image du Pluricosmos ne peut ressembler à un Univers (au sens de Cosmos). Dans celui-ci les galaxies se déplacent comme des îles flottantes dans une immense mer. Mais cette "mer" est une sphère aux multiples dimensions. Par contre on peut parler de distances intergalactiques et même de gaz qui remplissent les espaces intergalactiques.

 

En échange, il est beaucoup plus difficile d'imaginer le Uwaamwaam (Pluricosmos) car les paires de cosmos sont immergées dans le néant. Il est inutile d'imaginer qu'il existe des distances ou que ces distances sont nulles. Une telle image serait illusoire.

 

Une chose qui frappa de stupeur nos scientifiques quand ils en firent la découverte : notre Cosmos jumeau exerce son "influence" sur le nôtre quoiqu'ils ne soient pas liés par des relations d'espace-temps. Grâce à l'analyse de cette influence nous avons pu deviner l'existence de l'autre univers. Par supposition, notre Cosmos doit influer aussi sur l'autre dans les mêmes conditions.

 

L'asymétrie24 de cette influence nous a révélé que ce Cosmos a une autre distribution de Galaxies25. L'analyse de la phase actuelle de notre Univers nous révèle comment il a été engendré.

 

Notre Cosmos est ce que vous appelez un continuum espace temps (il nous a fallu 10 dimensions pour le définir mathématiquement). Nous pourrions spéculer en lui attribuant une infinité de dimensions mais nous ne sommes pas en mesure de le prouver.

 

De ces dix dimensions, trois sont perceptibles par nos organes sensoriels et une quatrième, le temps, est perçue psychologiquement comme un " flux" continu dans le sens unique que nous appelons uiwiutaa (flèche ou sens orienté du temps).

 

Au début nos deux cosmos jumeaux: Waam ( le nôtre) et uuwaam26 (nôtre jumeau) étaient définis par un waamiaayo (difficile de traduire: point ou origine d'une seule coordonnée qui serait précisément le temps). Le reste des dimensions fut créé successivement mais n'interprétez pas ce "successivement" comme une succession temporelle ou spatiale, mais comme une relation "achrone ordinale", c'est à dire "ordonnée" en dehors du temps27.

 

Dans les croquis qui suivent nous désirons représenter grossièrement ces phases de l'engendrement ou de la création. Les croquis sont grossiers car il est impossible de donner des représentations dans un graphique à plus de trois dimensions.

 

Vous pouvez imaginer que notre Bicosmos primitif ressemblait davantage à une petite sphère vide. Un petit univers sans Galaxies, sans gaz intergalactiques, seul l'espace existant dans le temps (figure 1).

 

Cet espace fut courbé et recourbé. Chaque courbure "nouvelle" suppose une dimension et des "plis" apparaissent. Observez que nous sommes en train d'employer une comparaison, un symbole, car on pourrait exprimer cela correctement seulement d'une manière mathématique. Par exemple l'expression "plisser l'espace" peu paraître infantile, mais elle est très didactique.

 

(FIGURE 1)

 

Si nous courbons un espace tridimensionnel, si nous le plions, ou si nous faisons une espèce de creux (voir figure 2) à travers une quatrième dimension, cette courbure représente ce que nos organes sensoriels interprètent comme une masse (une pierre, une planète, une galaxie).

 

(FIGURE 2)

 

Cette déformation du cosmos traduit l'apparition des masses des deux univers-jumeaux, concentrée dans un espace très réduit.

 

C'est un peu comme si toute l'eau de Ummo se trouvait enfermée dans mon poing. Matière et antimatière ( comme vous les appelez), sont superconcentrées.

 

Il se produit alors une double explosion-implosion28. P ar l'implosion matière et antimatière, c'est à dire atomes positifs et atomes négatifs, sont attirés violemment les uns contre les autres sans jamais se rencontrer.

 

Ce sont deux ensembles, deux univers, le Waam et l'Uwaam qui ne pourrons jamais se rencontrer car ils ne sont pas séparés par des relations d'espace. Ainsi quand nous disons qu'ils s'attirent, le verbe "s'attirer" doit être compris dans le sens de s'inter-influencer.

 

D'autre part , nous indiquons qu'il y eut explosion. En effet l'immense masse de chaque Cosmos se fragmenta en particules et ces fragments expulsés brutalement il y a des millions d'années, constituent les actuelles nébuleuses ou galaxies.

 

La vitesse de déplacement des galaxies est l'objet de fluctuations périodiques, non sinusoïdales, d'amplitude moyenne presque imperceptible, mais mesurable. Ces fluctuations sont liées à l'interaction entre les deux univers29. Ces fluctuation étaient beaucoup plus importantes dans le passé.

 

MORT DES DEUX COSMOS.

 

Quelle sera la fin des deux cosmos jumeaux ? En tenant compte du fait que de la matière continue d'être créée à l'intérieur de chaque Cosmos la dégradation de masse en énergie est beaucoup plus rapide.

 

Il arrivera un moment où les deux univers seront réduits à un continuum espace-temps hypersphérique de rayon négatif, mais, de magnitude infinie. Il n'y aura plus de concentrations de masses, de "plis", c'est à dire de galaxies.

 

On observerait plus alors que la propagation continue et uniforme de rayonnements de même fréquence, les multiples fonctions sinusoïdales ayant été "mises en phase". Ainsi les interférences auront cessé de produire des ondes stationnaires, ou n?uds, que nos sens interprètent comme une alternance de "vides" et de "masses". Il ne subsistera alors plus qu'un océan d'ondes dont l'amplitude ira en décroissant jusqu'à la mort finale de la "paire cosmique".

 

DISTANCES APPARENTES ENTRE LES ASTRES ET LES GALAXIES DU WAAM.

 

-------------------------------------------------------------------------------------

 

Le cosmos est une Continuum espace-temps décadimensionnel courbé formant une hypersphère à courbure négative.

 

En plus de cette immense courbure universelle, il est soumis à deux autres types de courbure. Il est impossible cependant de représenter sur un dessin de telles courbures; nous allons essayer de tracer des graphismes en utilisant les moyens d'expression habituels : des crayons de couleur.

 

Accueillez donc avec réserve de tels dessins qui ont seulement une valeur didactique, comme un enfant terrestre doit accueillir la simple expression de Dieu au moyen du symbole triangle avec un ?il tracé à l'intérieur.

 

L'image A vous indique comment nous voyons ou apprécions, nous les Ummites, un "fragment" de l'espace qui englobe deux astres quelconques (par exemple la Terre et Ummo); La ligne - - - - représente l'apparent chemin le plus court, c'est à dire un faisceau de iboaaya30 ou photons) ou bien la trajectoire de l'un de vos projectiles téléguidés.

 

L'image B vous indique comment ce même espace peut être courbé à travers une quatrième dimension. Ces immenses plis de l'espace varient continuellement, comme le vent peut plisser l'un de vos draps étendu au sol- et ils sont dus à l'inter-influence de notre cosmos jumeau. Il existe cependant d'autres courbures beaucoup plus petites, de très petits plis que vous pourriez identifier comme ce que nos sens appellent "masses".

 

FIGURES A B C .

 

Les galaxies, et à l'intérieur les astres, le corps humain, une pierre, ne sont que des petits creux ou courbure de l'espace à travers une quatrième "axe" dimensionnel ( Axe - - - sur figure B).

 

Vous pouvez observer que les scientifiques terrestres ont identifié la courbure générale de l'espace et ces petites "courbures-masses" mais qu'ils ignorent les grands plis variables que nous avons mentionné en second lieu.

 

Comme vous pouvez le voir, la ligne - - - de l'image B et C représente la véritable distance la plus courte (idéale pour les voyages interplanétaires) dans cet espace tétradimensionnel.

 

Quand le rayon de cette courbure est grand (image B) les deux lignes ont presque la même longueur et les voyages spatiaux se réalisent encore en un temps très long même en se déplaçant à des vitesses proches de celles de la lumière.

 

Mais si la courbure est prononcée, (image C) la ligne - - - sera sensiblement plus courte que la ligne ------ ( ligne de propagation de la lumière). Dans les images D et E vous pouvez observer deux types de lignes idéales : les lignes(---,- - - , ....) représentant la véritable ligne la plus courte(---), celle de la trajectoire de la lumière ( ) et d'autres intermédiaires.

 

Les iisuiw31 se caractérisent par le fait que dans cette même ligne, deux observateurs 1 et 2 constatent que le temps est synchrone. Par contre, Pour 1 et 3 situés dans les iisuiw (lignes isochrones) différentes, le temps s'écoule de manière différente.

 

Les lignes usdouoo (isodynamiques) représentées par ... sur l'image D apparaissent divergentes et sur l'image E, sont parallèles.

 

Mais cette courbure de l'espace subit des modifications " périodiques" crées par l'influence de notre univers jumeau. Aujourd'hui il peut arriver que notre Planète Ummo soit "plus proche" de la planète Terre que l'étoile a du Centaure et en fait cela s'est déjà produit plusieurs fois32.

 

L'image F vous aidera à comprendre cela.

 

Dans les conditions normales, (image F) la distance apparente a du Centaure et la Terre sera de 4.4 années-lumières. Par contre IUMMA et UMMO seront à plus de 14 années-lumières.

 

Mais comme l'indique l'image G, si l'espace se courbe, il peut arriver que les distances réelles varient en faveur de l'espace qui nous séparent de UMMO.

 

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

 

UMMOAELEWE

 

ALICIA ARAUJO

 

MADRID

 

Reçue le 03/04/1967

 

Langue : Espagnol

 

Nombre de copies: 1

 

LES BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS

 

Souvent les hommes de la terre nous interrogent sur les aspects politiques de notre structure sociale. Présente-t-elle les caractéristiques d'un état démocratique de droit ?

 

Est-elle peut-être un Etat Social de droit ? S'agit-il d'une structure socialiste particulière ? Présente-t-elle les aspects classiques d'une société libérale ou, au contraire, son "échafaudage" rigide rappelle-t-il les totalitarismes de l'Allemagne d'Hitler, de l'Union Soviétique de Staline, de l'Espagne du général Franco ou la république Dominicaine de Trujillo ?

 

S'il n'en est pas ainsi, pourrait-elle ressembler à l'ancien Etat théocratique du Tibet ?

 

Mais, peut-être que le fait que Ummo soit régi par quatre individus vous donnera à penser qu'il s'agit là d'une forme particulière d'oligarchie ou de polycratie.

 

Dans un autre ordre d'idées, les questions peuvent s'orienter vers le niveau d'intelligence que nous avons atteint dans notre astre froid, c'est à dire le degré de développement qu'atteint notre neurencéphale dans la phase actuelle de développement évolutif de notre réseau social.

 

Ces deux séries de questions peuvent à première vue n'avoir rien en commun.

 

Mais une analyse objective et systématique apporterait non seulement un éclairage suffisant sur leur mutuelle interdépendance, mais aussi pour leur intervention correcte en révélant une étude préalable sur les véritables racines des développements sociopolitiques, psychosociaux et encéphaliques de l'Humanité de Ummo. Ces racines ne sont ni plus ni moins que les bases biogénétiques de l'évolution de tous les êtres vivants dans notre univers.

 

C'est pour cela que, avant de pénétrer dans un thème aussi précis et détaillé que notre organisation politique ou que l'analyse de la capacité intellectuelle qui commence à se développer dans l'embryon de l'homme au sein de l'utérus maternel, il faut absolument recouvrir à une vision globale (quoique vulgarisée) de l'ensemble des mécanismes qui régissent l'évolution.

 

Dans les paragraphes suivants nous vous informerons sur une série de questions qui nous paraissent fondamentales. Dans certains cas nous reviendrons sur des concepts qui sont presque familiers aux biophysiciens de la Terre, comme la structure des chromosomes nucléaires, les mutations génétiques et la base du code génétique ou de la Vie.

 

Mais à coté de ces concepts que vous tous, même non spécialisés en biologie, devez connaître, nous allons voir toute une série de révélations transcendantes dont vos spécialistes terrestres en Biochimie ignorent l'existence. Cela vous aidera à compléter quelques lacunes qui faisaient que certains mécanismes d'évolution étaient incompréhensibles. (par exemple : les mutations internes qui, au lieu de provoquer une dégénérescence ou une régression de l'être vivant, donnent un perfectionnement des structures somatiques).

 

Toutes ces révélations ont une telle importance que nous vous invitons à en faire part à vos frères biologistes de la Terre. Ce paragraphe peut leur servir pour organiser, pour orienter leurs recherches dans le domaine de facteurs extrêmement importants que nous allons tenter de vous expliquer.

 

Avant de définir les bases biogénétiques, vous pourriez nous poser cette dernière question :

 

Serait-il possible que les constitutions nationales de la Terre soient modifiées si on adoptait à leurs structures celles de Ummo, les bases sociales de notre Humanité, nos coutumes, notre mode de vie, notre industrialisation et d'autre facteurs qui caractérisent l'espèce humaine de Ummo ?

 

Notre réponse objective et parfaitement analysée est la suivante :

 

MAINTENANT : ABSOLUMENT PAS !

 

D'ailleurs il n'est pas nécessaire d'en expliquer les raisons, n'importe quel homme terrestre intelligent serait tout à fait capable d'arriver à la même conclusion.

 

Cette affirmation peut s'avérer gênante pour la sensibilité et l'amour propre des terriens : cette question serait aussi ingénue que si on envisageait la possibilité qu'un enfant en bas-âge puisse élaborer un projet de missile téléguidé. Cela semblerait vouloir dire que les frères de Ummo ont un concept péjoratif vis à vis de l'homo-sapiens de la planète Terre et qu'ils vous considèrent comme de simples enfants par rapport à eux.

 

Mais cette susceptibilité n'est ni raisonnable ni justifiée, car notre attitude envers vous n'est pas du tout péjorative, elle est toujours imprégnée d'un profond respect, étant donné que vous vous trouvez dans une phase du processus évolutif moins avancé dans le temps que nous.

 

Quand nous nous référons à la maturité physique d'un homme, c'est à dire à l'état que vous appelez période adulte, vous ne devez pas oublier que nous nous référons au cadre de référence d'un macro-groupe planétaire.

 

Il s'agit donc d'une référence toute relative. L'adulte possède un psychisme différent de celui de l'enfant ou de l'adolescent de ce groupe. Les réactions primaires d'une panthère adulte sont différentes de celles de son petit. N'oubliez pas que l'homme terrestre actuel, tout comme l'homme de Ummo, sont des êtres en continuel processus évolutif. Les cadres physiques et historiques que nous avons connu sur Ummo sont très différents de ceux de la planète Terre. Ceci est naturel si vous tenez compte de l'environnement géologique, atmosphérique, radioactif, gravitationnel, magnéto-électrostatique et chimique qui accuse sur Ummo des différences quelques fois importantes par rapport à votre Planète.

 

N'oubliez pas par exemple, qu'une plus grande protection atmosphérique nous a protégé de l'action dégradante de mutations extérieures, provoquées par les radiations cosmiques, et que le degré de dégénérescence de certains phylum à été moindre et les variations raciales presque inexistantes.

 

Tous ces facteurs donnent des caractéristiques particulières à chaque macrogroupe social planétaire associés à des environnements écologiques différents, même si la structure somatique des hommes est similaire pour toutes les planètes habitées par des êtres doués de raison. Notez aussi que la période entre l'hominisation des anthropoïdes précurseurs sur notre Ummo et l'époque présente a été beaucoup plus importante que son équivalent t sur la planète Terre.

 

Dans ces conditions il n'y a rien de surprenant à ce que notre degré de civilisation soit plus avancé que celui de la Terre.

 

Vous savez que les organismes se développent progressivement grâce à une série de facteurs que vous connaissez en partie.Les biologistes terrestres attribuent ces changement évolutifs, capables de transformer un anthropoïde en un h omme, aux radiations extérieures et à la sélection du milieu. Toute mutation d'un gène donnera lieu ensuite à un changement structural de l'organisme. Mais ceci est une vérité incomplète avec certains éléments erronés.

 

Nous avons découverts les lois biogénétiques et les vrais facteurs qui régissent l'évolution de la vie dans l'univers.

 

Vous savez que tous les tissus animaux et végétaux sont formés de millions de cellules. En employant la terminologie de la Terre, nous vous rappelons que dans ces cellules il y a quatre éléments ou parties importantes.

 

Une masse complexe appelée protoplasme.

 

Une masse centrale appelée noyau.

 

Une membrane qui entoure la cellule.

 

Une membrane qui entoure le noyau.

 

Un modèle didactique de cellule peut être représenté par l'oeuf d'un oiseau. Le blanc représenterait le protoplasme, le jaune : le noyau et la membrane serait représentée par la coquille.

 

Ce modèle est cependant très grossier car, par exemple, la membrane cellulaire est beaucoup plus complexe qu'une simple coquille. Vous avez découvert qu'au sein du noyau cellulaire se trouvaient des structures filamenteuses appelées chromosomes. Ces filaments complexes revêtent une grande importance car ils enferment une partie du mystère de la vie. Mystère que nous avons éclairci il y a bien longtemps.

 

En effet, chaque fibre chromosomique est porteuse de modules capables d'emmagasiner les caractères de l'hérédité que vous appelez gènes

 

Une comparaison grossière pour les non initiés en biophysique pourrait consister à comparer les chromosomes avec une bande de papier perforé selon ce code et qui représenterait le texte complet de ce message.

 

Ce message porté dans les chromosomes n'est rien d'autre que les instructions pour que le foetus contenu dans la matrice puisse posséder des traits qui vont le différencier de ses autres frères. Chaque gène représente un caractère défini : La couleur bleue de l'iris de l'oeil; la forme du rectum ou la pigmentation

 

Le chromosome dicte les ordres qui vont faire que l'être vivant qui en sera porteur sera différent d'une colombe ou d'un reptile.

 

Si un agent étranger, un plomb de chasse par exemple, faisait une nouvelle perforation sur la bande de papier, une de ses lettres serait altérée.

 

Il se peut alors que tout le sens du message en soit sensiblement altéré. De même un faisceau de radiations (rayons x, neutrons rapides, électrons etc ...) par son incidence sur le chromosome pourrait l'altérer jusqu'à un tel point que le nouvel enfant de cet être vivant pourrait naître avec les yeux sombres ou même sous forme de monstre.

 

Les spécialistes de la terre savent tout cela et ils connaissent aussi la structure intime du code génétique d'ailleurs beaucoup plus complexe que notre exemple de bande perforée.

 

Avant de continuer, vous pourrez trouver dans notre appendice n°1 une sorte de sommaire sur ces chromosomes. Les conclusions des biologistes terrestres sur les chromosomes ne différent guère du concept que depuis de nombreux années nous avons au sujet du chromosome, sauf en ce qui concerne les chaînes protéiques et leur fonction dans le chromosome, domaine où vous commettez quelques erreurs.

 

Lisez l'appendice 1.

 

 

 

--------------------

 

Aucune dose de radiation, aussi faible soit-elle, n'est pas sans produire des effets et présenter un degré de probabilité de provoquer une mutation, souvent mortelle, et c'est pour cette raison que nous ne comprenons pas l'inconscience de certains gynécologues terrestres qui soumettent les femmes enceintes à un procédé de radioscopie ou de radiographie sans prendre la moindre précaution.

 

S'il ne se produisait jamais de mutations dans les chromosomes les êtres vivants continueraient à perpétuer leur structure durant des millions d'années. L'évolution ne serait pas possible sur aucune planète. Un mollusque répéterait sa morphologie de génération en génération sans jamais se transformer.

 

Mais les biochimistes terrestres se posent la question suivante : comment les mutations (ces phénomènes accidentels qui modifient le code génétique) font-elles pour se produire toujours dans un sens positif (orthogenèse), en perfectionnant les espèces, en faisant progresser leur morphologie, leur système nerveux ou leur organes capteurs de stimulations physiques, en perfectionnant l'ensemble des mécanismes organiques de génération en génération et ce chaque fois qu'une mutation se produit ?

 

Nous allons prendre une comparaison : si les radiations et leur action génétique peuvent être comparées aux effets d'une balle sur une cible (la cible étant le chromosome), nous pouvons alors imaginer un tireur faisant feu sur les colonnes du Parthénon en Grèce. Pouvons nous supposer alors que les impacts des balles, au lieu d'enlaidir la sculpture, puissent faire au contraire dans la pierre de beaux motifs et d'élégantes caryatides sur les chapiteaux ? Comment se fait-il que le processus d'encéphalisation de l'homme aille en s'améliorant et que de futures générations d'hommes jouissent d'une écorce cérébrale plus perfectionnée, que notre esprit soit capable de résoudre des problèmes mathématiques mentalement sans recourir à des algorithmes auxiliaires comme le faisaient nos ancêtres ?

 

Cela est-il seulement du à un bombardement, au hasard, de neutrons ou de deutérons ?

 

Est-ce parce qu'un noyau d'hélium altère, dans une molécule d'ADN,la position d'une molécule de thymine ou de guanine, alors qu'ils devraient surtout provoquer une aberration génétique et donc créer un être monstrueux aux bras atrophiés ou sans poumons !

 

Nous devons à notre scientifique AOYOO 221, fils de AOYOO 217 d'avoir découvert le mystère de ce processus biogénétique.

 

On avait découvert depuis longtemps que dans l'encéphale de l'homme il y avait des atomes de krypton (un gaz noble que vous connaissez) et on put révéler la transcendance de cette découverte. Il s'agissait tout simplement de ce que nous appelons le troisième facteur de l'homme, que vous ne connaissez pas et qui exerce la fonction de trait d'union entre l'âme et le corps des hommes.

 

Dix huit mois auparavant, INNAI 3, fils de INNAI 2 en réalisant des expériences de fécondation en laboratoire, avec des spermatozoïdes d'un anthropoïde ressemblant au singe terrestre) sur des ovules de femelle humaine, avait pu vérifier la position spatiale des atomes composant un sucre que les chimistes terrestres appellent d&ea cute;soxyribose. Les molécules de ce sucre se trouvaient à l'intérieur du noyau de l'ovule de la femme.

 

Il fut stupéfait de découvrir la présence de nombreux atomes de krypton

 

.

 

Fig 1

 

Ceux-ci se trouvaient aux extrémités de la chaine helicoidale de l'acide désoxyribonucléique en formant plusieurs paires (Fig 1) et constituaient au total 86 ensembles diatomiques, qui tournaient en orbite commune et dont les plans orbitaux, sensiblement parallèles, étaient sur un axe commun (l'axe A-B sur la figure 1).

 

Cet axe décrivait en même temps un mouvement vibratoire harmonique dont la fréquence et l'amplitude étaient fonction de la température (0,2 Mégacycles pour une température de 35° centigrades terrestres).

 

On n'avait pu jusqu'à présent détecter de telles séries ordonnées d'atomes de gaz krypton que dans les cellules germinales de l'homme et chez les animaux pluricellulaires, mais plus tard la découverte fut étendue au reste des cellules.

 

Comment se fait-il que nous n'ayons pas découvert avant ces atomes ? Il faut tenir compte du fait que même s'il s'agit de 86 atomes, ces chiffres sont infimes pour pouvoir être facilement contrôlés et détectés.

 

Souvenez-vous que dans un millimètre cube de gaz krypton très raréfié on peut compter statistiquement jusqu'à un chiffre de l'ordre de 109 atomes libres.

 

La première hypothèse de notre scientifique fut d'identifier ce krypton avec le troisième facteurs de l'homme, déjà cité. Mais à sa grande surprise il ne trouva aucun symptôme de codification électronique dans ses niveaux énergétiques subatomique.

 

Les études durèrent pendant 9 années jusqu'à ce que AOYOO commence ses recherches.

 

Lui-même avait formulé au début une hypothèse qui s'est effondrée; mais il eut la gloire de découvrir enfin la véritable signification de la fonction de cette série de 86 atomes de krypton, que nous nommons baayioduu.

 

LA FONCTION BIOGENETIQUE DU BAAYIODUU

 

Au début AOYOO 22I était convaincu que ces atomes de krypton étaient inactifs dans les cellules sexuelles de tous les êtres vivants. Il pensait que ces atomes étaient la source à partir de laquelle ils migreraient, dans les futures générations, vers l'encéphale ou cerveau pour former le troisième facteur de l'homme. Pour démontrer la viabilité de son hypothèse il prit des cellules germinales masculines (spermatozoïdes) de 134 espèces de vertébrés pour effectuer une analyse détaillée.

 

La stupeur des spécialistes qui aidaient AOY00 22I fut extraordinaire quand ils réalisèrent l'analyse de la distribution électronique de ces atomes de krypton. Comme vous le savez, les électrons occupent dans chaque niveau subatomique des positions instantanées dont la fonction est régie par le hasard. Il existe un principe d'indétermination suivant lequel chaque électron se situe en des points distincts sans être régis par aucune loi.

 

Mais dans les atomes en question, les positions étaient évidemment régies par un synchronisme déconcertant. Les atomes homologues dans les chaînes d'atomes de krypton des différents spermatozoïdes présentaient une distribution semblable et synchronique.

 

Ils ressemblaient à des pendules qui fonctionnaient à l'unisson, comme s'ils étaient liés par d'occultes émissions de radiation qui stimulaient un tel comportement ou comme si un mystérieux phénomène de résonance obligeait tous les électrons à être régis par le même modèle.

 

On pouvait peut-être penser que la proximité des cellules en train d'être étudiées était responsable de cet effet de résonance. Mais par la suite on découvrit que tous les êtres vivants de Ummo se comportaient de la même manière vis à vis de cette structure. (beaucoup plus tard nous avons dû reconnaître que ce phénomène est cosmologique; la théorie et l'expérience l'ont définitivement confirmé). Ainsi, par exemple, des êtres vivants d'autres Planètes présentaient le même phénomène.

 

En 1951 nous avons pu vérifier une fois de plus l'universalité du principe, en étudiant des cellules humaines des hommes de la Terre. Le synchronisme avec les atomes des structures des atomes des hommes de UMMO et de ceux d'autres d'autres planètes était parfait.

 

Mais vous ne devez pas être surpris qu'il en soit ainsi. Cela vous paraîtra logique quand nous vous expliquerons dans le texte suivant la véritable fonction de cette structure.

 

Vous comprendrez alors que vous êtes encore très loin d'avoir atteint la compréhension complète des intimes mécanismes qui régissent la vie.

 

Et nous-mêmes, nous n'y sommes pas encore arrivés malgré cette découverte transcendante.

 

Vous comprendrez que le code génétique enfermé dans l'acide désoxyribonucléique n'est qu'un échelon de cette chaîne de facteurs qui expliquent le comportement de la matière animée par la vie.

 

APPENDICE 1

 

Un chromosome est une structure en forme de filament qui se trouve dans le noyau de la cellule à partir de l'une de ses phases de reproduction et à partir d'un composant que vous appelez chromatine. Sa structure est complexe; agrandie par nos équipements de visualisation gravitationnels, elle se présente comme une longue grappe d'atomes.

 

Nous utiliserons votre nomenclature car les véritables composants sont connus par les biologistes terrestres.

 

Acide désoxyribonucléique (ARN) [Erreur, en fait : ADN NdT]

 

Acide ribonucléique (ADN) [Erreur, en fait : ARN NdT]

 

Histones

 

Protamine

 

Protéines Spéciales

 

L'acide désoxyribonucléique (ARN) [Même erreur Note de l'opérateur ayant effectué la saisie] porteur du code programmé des gènes est très important. Les informations qu'il contient "dictent" réellement les ordres qui serviront pour matérialiser les traits caractéristiques de chaque animal ou plante.

 

L'ARN [Même erreur Nd Infor. de Saisie] présente une structure spatiale de forme hélicoïdale (double hélice).

 

Fig. 2

 

Ses composants les plus importants sont :

 

L'acide phosphorique

 

Le sucre désoxyribose

 

L'adénine (nucléotide)

 

La thymine (nuclééotide)

 

La cytosine (nucl&ea cute;otide)

 

La guanine (nucléotide)

 

Ses composants basiques sont enlacés de la maniére suivante :

 

 

 

 

 

Fig. 3

 

et forment une fraction élémentaire de la double hélice précitée. Vous pouvez remarquer que les situations relatives des quatre derniers composants (adénine, thymine, cytosine et guanine) s'alternent d'une façon apparemment capricieuse.

 

Mais c'est précisément cette distribution des quatre facteurs symboliques du code qui permet de porter le message. Chaque série de quatre bandes ou paires porte à cet endroit un signe [ apparemment manuscrit trop petit pour être scanné et qui ressemble à une échelle couchée à l'horizontale. Désolé. Nd Infor de Saisie] et peut représenter un symbole [à cet endroit il y a un deuxième signe inscannable et qui ressemble au lettres SK collées. Nd Infor. de Saisie] ( [ici se trouve le signe précédent Nd Infor. de Saisie] = gène) programmateur de protéines. (ce n'est qu'un symbole génétique parmi tant d'autres.)

 

Comment ce système de programmation peut-il servir à fabriquer des protéines ?

 

Le processus n'est pas tout à fait inconnu de vous : deux chaînes d'acide ribonucléique (ADN) [Même erreur que précédemment Nd Infor de Saisie] dont les structures ressemblent à celle du désoxyribonucléique, même si elles sont moins complexes.

 

Fig. 4

 

O [Ce O a sans doute un rapport avec la FIG 4 ? Nd Infor de Saisie] symbolise la liaison ribose qui le distingue du désoxyribonucléique.

 

Elles ont des fonctions différentes.

 

Premièrement il faut distinguer deux types de chaÓnes ribonucléique.

 

La première B est un calque du message chiffré de l'acide désoxyribonucléique.

 

La seconde C est porteuse d'un aminoacide (souvenez-vous que les aminoacides sont de véritables modules ou liaison de protéines).

 

En fait le processus est beaucoup plus complexe car y interviennent aussi des ribosomes, des enzymes et un facteur que vous ne connaissez pas. Nous essayerons de le schématiser en employant des métaphores ou des images plus compréhensibles pour les novices en chimie biologique.

 

1° Phase :

 

Dans le chromosome préexiste (depuis la première mutation) une séquence de symboles codés en fonction de la situation des nucléotides dans l'acide désoxyribonucléique. Nous symbolisons ceci avec une bande codifiée en Morse Terrestre. (Conservée dans le bureau d'un directeur d'usine). [Métaphore précitée NdT]

 

 

 

_Fig. 5

 

2 Phase :

 

Dans le noyau de la cellule se forme une chaÓne d'acide ribonucléique, calquée sur le précédent. Cette chaÓne passe au protoplasme de la cellule à partir du noyau en portant le message. Vous pouvez imaginer qu'il s'agit d'une copie de la bande précédente qu'un ingénieur a réalisé dans le bureau précédemment cité et qu'il amène dans l'atelier de fabrication. [Suite de la métaphore NdT]

 

 

 

_Fig. 6

 

3 Phase :

 

De plus, dans le cytoplasme se trouve une série d'aminoacides d'un type différent. Il ne faut pas oublier qu'une molécule protéinique est composée par un ensemble de différents types de composants. Une chaÓne protéinique se distinguera d'une autre précisément par l'agencement et l'ordre de ces acides aminés.

 

Chaque aminoacide est codé avec un symbole clef de Trois Signes (qui comprend le code enfermé dans l'ADN). Ensuite sur la chaîne ou moule acidoribonucléique, se disposeront en s'encastrant les seuls aminoacides dont le chiffre de code correspond au message.

 

 

 

FiG. 7

 

 

 

Fig. 8

 

Les chaÓnes protéiques ainsi composées donnent forme à la structure de chaque Ítre vivant. Chaque animal ou plante a été fabriqué en obéissant aux ordres codés dans le chromosome matrice.

 

FIN DE L'APPENDICE

 

Nous avons réalisé cet appendice pour vous expliquer un processus qui est presque connu par vous.

 

Il reste donc à analyser comment se codifie les ordres dans le chromosome.

 

Nous avons vu que les permutations mathématiques des quatre nucléotides adénine, thymine, cytosine et guanine, suffisent en partie pour codifier les caractères héréditaires.

 

Que se passe-t-il si une chaîne du hélicoïdale d'acide désoxyribonucléique rencontre un faisceau de radiation (par exemple des neutrons).

 

 

 

Fig. 9

 

L'impact, s'il n'y a pas rupture du chromosome, peut entraÓner au minimum une altération de l'ordre des nucléotides. Il change alors le sens d'interprétation de ceux-ci et on dit que s'est produit une mutation.

 

Mais toutes les mutations ne sont pas provoquées par radiation incontrôlée venant de l'extérieur (rayons cosmiques, explosion d'arme nucléaire, etc...).

 

Au contraire, de nombreuses mutations sont provoquées dans l'individu même par un mécanisme que vous ne connaissez pas.

 

Ainsi, par exemple, une espèce de reptiles, comme les lézards peut vivre des milliards d'années dans une zone marécageuse jusqu'à ce qu'un jour se produise une mutation par laquelle la nouvelle espèce de lézards naît pourvue de grandes membranes palmées qui lui permette de nager commodément dans l'eau.

 

Que s'est-il passé ?

 

Nous vous conseillons de suivre dans le paragraphe suivant cette passionnante explication consistant à spécifier la fonction qu'adopte dans ce processus la série de 86 paires d'atomes de krypton découverte par nous.

 

ALICIA ARAUJO

 

MADRID

 

Reçue le 17/04/1967

 

Langue : Espagnol

 

Suite des "BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS"

 

Dans notre dernier rapport nous vous avons révélé l'existence d'un facteur encore inconnu de la biochimie terrestre, que nous avons appelé BAAYIODUU. Il est composé de 86 atomes doubles de krypton (l'expression 'atome double' serait incorrecte pour un spécialiste terrestre, mais il faut tenir compte des difficultés de traduction quand il faut transcrire nos mots scientifiques).

 

Par exemple l'étymologie de notre phonème NIIO AA qui signifie la même chose qu'atome est très différente. Non seulement ses racines n'ont rien à voir avec les r acines grecques (atome signifiant indivisible) mais de plus ce mot NIIO AA nous sert aussi pour parler d'une molécule chimique ou d'un petit groupe d'atomes non liés entre eux.

 

Une telle confusion est issue de conceptions physiques différentes car nous, nous concevons les particules subatomiques comme de simples changements d'axes dans un réseau pluridimensionnel, liées à une fonction probabilistique. Ainsi quand de telles entités sont en relation, nous appelons cette interrelation à un niveau microphysique NIIO AA.

 

Ainsi par exemple, une paire formée par un hypéron sigma et un proton au sein du noyau atomique, recevra aussi le nom de NIIO AA. Le même noyau recevra le nom de NIIO AA ainsi que l'interaction proton-électron. Pour différencier le type de NIIO AA que nous sommes entrain d'étudier, nous mettrons un chiffre codé devant le phonème.

 

Ainsi quand deux atomes exercent une fonction spécifique différente de celle des autres atomes contenus dans l'environnement, ils recevront aussi la dénomination de NIIO AA même si de tels atomes ne sont pas composés dans une molécule à l'aide d'une liaison chimique.

 

C'est le cas des paires de krypton dans le BAAYIODUU, des deux atomes liés à l'axe, l'un d'eux codifie l'information stéréotypée du code biogénétique.

 

Exprimé en termes plus didactiques : il enferme un message qui lui a été soumis depuis l'origine de l'Univers (nous pouvons démontrer que l'univers n'est pas cyclique33). C'est un peu comme si un dictionnaire terrestre, ou un manuel contenait, cataloguées, toutes les formes possibles d'êtres vivants compatibles avec les lois biogénétiques universelles.

 

L'autre atome est dynamique et possède une double fonction que nous expliquerons plus tard.

 

La première question que vous pourriez formuler est celle-ci : Comment la cellule reçoit l'information concernant le milieu extérieur ? C'est l'un des aspects les plus importants du dynamisme cellulaire. Prenons un exemple :

 

Choisissons un être vivant qui vous soit familier : le crabe. Vous savez que l'une de ses espèces très courante sur les côtes Américaines a une coloration bleue due précisément à la couleur de certaines roches recouvertes d'algues verdâtres-bleuâtres. Quel a été le processus qui a permis à cette espèce de crustacés d'obtenir cette coloration ?

 

Si cette variété de crabes avait été noire ou brune, elle posséderait moins de moyens de défense face à ses ennemis car ils pourraient facilement distinguer l'animal par son contraste avec le milieu chromatique qui l'entoure.

 

Le camouflage de la couleur lui permet au contraire de parfaitement se défendre sur ce terrain. Il en est de même avec les caméléons de la Terre, ou sur Ummo avec notre OERUU IIOSSAUUIGAA, vertébré qui peut se fondre parfaitement avec les roches couvertes de lichens jaunâtre très abondant dans une région volcanique.

 

Une multitude d'insectes qui vous sont connus adoptent des formes de branches, de pailles, de feuilles qui leur permettent un mimétisme absolu et défensif sans lequel l'espèce disparaîtrait.

 

Mais vous vous êtes sûrement souvent demandé comment la NATURE a pourvu ces organismes de telles défenses.

 

Ni l'hypothèse de la sélection naturelle des spécialistes en génétique terrestre, ni les hypothèses concernant la mutation provoquée par les radiations extérieures, ne peuvent expliquer un fait d'une telle importance.

 

Que s'est-il donc passé pour que se produise ce phénomène si surprenant de la coloration bleuté de ce crustacé?

 

En premier lieu, nous vous indiquons que ce sont par les deux voies d'information que possède une cellule :

 

- Un canal chimique.

 

Un canal radioélectromagnétique

 

 

 

Ainsi, tout être organique complexe, tel l'homme, possède une série d'organes appelés sens par les terrestres, qui le mettent en contact avec le monde extérieur grâce à l'information captée sous forme d'ondes. La cellule a aussi des moyens d'information qui lui permettent d'être en relation avec le milieu extérieur par l'intermédiaire de sa membrane compliquée.

 

Ces moyens sont, en premier lieu, les fréquences électromagnétiques de toutes les longueurs d'onde. Cela va des très basses fréquences, correspondant à des longueurs d'ondes de plusieurs kilomètres aux vibrations de haute énergie et de très haute fréquence que vous appelerez improprement rayons cosmiques.

 

En second lieu, la cellule choisit à travers sa membrane de laisser passer certains composées chimiques. Un peu comme si nous les hommes nous utilisions pour communiquer entre nous, un langage codé dans lequel au lieu d'utiliser les vibrations de l'air, c'est à dire des sons, nous utilisions des aliments et en mastiquant nous comprendrions la signification du message.

 

Quand l'être vivant est simplement unicellulaire, l'information du monde qui l'entoure arrive directement par ces deux voies.

 

Des millions de messages radioélectromagnétiques issus d'autant d'autres sources d'émission arrivent à son cytoplasme et à son noyau. (tous deux se comportent comme des récepteurs de telles fréquences).

 

Ces sources sont très diverses et presque toutes se trouvent dans l'univers.

 

Dans le cas de la Terre le soleil est une source importante de ce type de radiations.

 

Jupiter vous envoie par exemple fréquemment des trains d'ondes de longueur décamétrique, de même que des radiosources localisées par les radioastronomes terrestres, qui vous sont si familières qu'il est inutile de les citer ici.

 

Bien que captées par la cellule, de nombreuses fréquences parmi celles-ci ne sont pas mémorisées. Mais il existe une fréquence qui a une importance transcendante pour les cellules des tissus vivants de tous les êtres du Cosmos. Les terrestres en connaissent l'existence mais ne se doutent pas de son importance.

 

Nous faisons allusion à la fréquence correspondant au rayonnement électromagnétique correspondant à la longueur d'onde de 21,106 centimètres, émise par de grandes nébuleuses d'hydrogène neutre qui, dans le cas de notre Galaxie, se trouve presque toutes concentrées dans le plan galactique équatorial.

 

Les cellules de tous les êtres vivants de notre Galaxie (et par supposition celles des autres Galaxies) reçoivent ces trains d'ondes de l'hydrogène; mais ce quelles mémorisent réellement ce ne sont pas les séquences rapides, c'est à dire les variations acycliques de courte période.

 

La cellule ne se souviendra pas par exemple des variations rapides (A sur la figure 10) de l'intervalle d'un an mais, au contraire, elle se souviendra des variations accusées par intervalles réguliers de l'ordre d'un millier d'années terrestres (période seuil mesurée par nous : = 877,533 années terrestres (B sur la figure 10)

 

Fig. 10

 

Comme une cellule a une période de vie très réduite (les cellules nerveuses peuvent vivre une centaine d'années terrestres, pendant que les hématies du sang atteignent à peine 130 jours terrestres). Le message est mémorisé par de nombreuses générations consécutives. (Vous pouvez imaginer un langage si lent que pour capter le mot SOUFFRE, il faut la collaboration depuis le bisailleul d'une famille jusqu'à son arrière petit-fils.)

 

C'est ainsi qu'apparaît un véritable processus d'hystérisis dans la cellule qui de génération en génération va accumuler une information radioélectrique convenablement mémorisée et codée.

 

Les cellules appartenant au tissu épithélial du corps humain peuvent contenir, sous forme codée, toutes les variations accusées sur la planète Terre des champs électromagnétiques de source sidérale et ce depuis l'apparition de la vie sur cet astre.

 

Mais il est important de vous dire quel est le véritable récepteur de ces fréquences, récepteur qui n'a pas besoin de l'aide des Valvules de vide, ni des fonctions de l'état solide des transistors ou diodes de Silice ou germanium terrestres, ni de condensateurs ni de résistances comme les récepteurs terrestres.

 

Ce récepteur est tout simplement l'EAU contenue dans le Cytoplasme de la Cellule et dans son noyau.

 

La structure moléculaire de celle-ci la rend apte à capter de telles ondes même si ses longueurs d'onde sont beaucoup plus grandes que celles de ses dimensions moléculaires.

 

ALICIA ARAUJO

 

MADRID

 

Reçue le 24/04/1967

 

Langue : Espagnol

 

Suite des "BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS"

 

Dans les documents précédents, nous avons fait un résumé de la fonction de réception et de codage des cellules. Cependant nous devons vous avertir qu'une étude complète des procédés intracellulaires ne peut être faite seule sans qu'elle perde sa valeur scientifique.

 

Pour cela notre objectif est de vous informer au niveau de la divulgation scientifique sur les avances obtenues par nous dans le champ de la biologie.

 

Il faut que ce point soit bien clair. Si malgré le fait que la rédaction des documents ait été réalisée en tenant compte du niveau moyen culturel des composants de ce groupe, certains parmi vous trouvent des difficultés à la compréhension de certains concepts scientifiques.

 

Comment pouvons nous dicter ces notes en tenant compte de la terminologie et en nous appuyant sur une formulation chimico-mathématique plus appropriée pour un biologiste terrestre que pour des hommes dont la profession, sauf certain cas isolés, reste marginale par rapport à ces études ?

 

C'est pour cela que notre mission est de vous informer sur des principes que nous jugeons transcendants. Mais il existe une difficulté évidente. Pour vous décrire l'existence de certains facteurs comme le BAAYIODUU, nous devons citer des concepts et des facteurs qui sont familiers aux techniciens terrestres, comme le code génétique contenu dans les chromosomes.

 

Mais certains parmi vous n'ont pas eu l'occasion de connaître les dernières découvertes de la biochimie terrestre. Nous faisons donc attention en désignant aux profanes en sciences biologiques les concepts qu'ils connaissent sur terre par rapport à ceux connus par d'autres civilisations extraterrestres.

 

D'autre part il est utile de préciser qu'il faut utiliser pour ceux d'entre vous qui n'ont pas une connaissance profonde en mécanique quantique des comparaisons qui ont uniquement une valeur uniquement pédagogique.

 

Ainsi quand nous disons que dans le BAAYIODUU, les atomes de krypton tournent par paires en orbites elliptiques ou quand nous nous référons aux "sauts" électroniques au sein d'un niveau énergétique ou subcouche atomique, nous utilisons un langage symbolique.

 

Vous devez tenir compte que toute la structure de la mécanique quantique créée par les Physiciens de la Terre est une véritable recherche de la perfection qui n'a pas de base réelle. Par exemple nous allons vous citer un concept qui est familier aux physiciens terrestres : le spin de l'électron.

 

Vous êtes, à cause de l'état embryonnaire de vos recherches, incapables de donner une explication satisfaisante de l'effet Zeeman. Vous créez alors le concept de moment angulaire du spin et vous construisez un modèle mathématique sur une hypothèse aussi fragile.

 

Nous vous signalons que c'est cette fausse conception qui a retardé, au niveau de la physique terrestre, l'élaboration d'un modèle atomique plus près de la réalité. Ce que vous appelez spin est très différent de la définition de vos mathématiciens.

 

En effet : si vous considérez un réseau spatial de N dimensions, la déformation en deux axes axiaux [? NdT] orientés orthogonalement et qui se coupent en un ibozo uu (point spatial) donnera lieu à un effet qui, dans le cas que vous appelez champ électrostatique - champ magnétique, invite les spécialistes de votre Planète à le représenter par un vecteur et à lui assigner un numéro quantique. C'est un peu comme si quelqu'un contemplait d'une lointaine montagne le pique-nique d'une famille et qu'il confondait le drap étendu au sol avec la jupe d'une excursionniste assise contre celui-ci, pour en faire un unique vêtement.

 

Nous vous disons tout cela pour que vous preniez conscience des difficultés que nous rencontrons quand nous vous décrivons un concept scientifique. Si nous utilisons le langage scientifique terrestre, nous travestissons la vérité car de telles hypothèses terrestres sont viciées à l'origine et si nous avons recours au chemin logique qui consiste à vous expliquer au préalable vos erreurs ou les idées inexactes que vous vous êtes forgées, il faudrait alors une grande quantité de pages dactylographiées.

 

Et même si le panorama n'était pas déprimant, beaucoup parmi vous ne connaissent même pas de telles hypothèses terrestres car ils jugent plus intéressant de se soumettre au lavage cérébral de la Télévision que de se former à ces disciplines scientifiques.

 

...................................

 

Nous vous disions dans le document antérieur que la cellule est capable de recevoir une information grâce à deux vo ies :

 

- Radioélectrique

 

- Chimique.

 

Le processus par lequel un crustacé informe ses cellules germinales sur la nature du milieu qui l'entoure est très complexe et nécessiterait une autre série de rapports.

 

Pour résumer nous vous indiquerons que le Crabe déjà cité captera grâce à ses yeux les stimulations lumineuses de la coloration des roches ( vert-bleuté). Ceci provoque une série d'altérations métaboliques (c'est à dire biochimique), immédiatement les stimuli codés sous forme de courant nerveux affectent les organes de son système nerveux embryonnaire. Dans ce cas ce sont les niveaux de Potassium et de Nitrogène qui s'altèrent de manière telle que la cellule est informée des conditions qui règnent à l'extérieur à partir du plan optique.

 

A travers la membrane cellulaire l'équilibre de transférence ionique est altéré et le métabolisme cellulaire subit une série de modifications qui vont du cytoplasme jusqu'au noyau.

 

Des altérations se produisent au niveau des subcouches les plus superficielles des atomes d'oxygène qui composent les molécules d'eau intracytoplasmique en produisant automatiquement des variations quantifiées du champ gravitationnel électronique.

 

Nous allons un peu expliquer cela pour ceux qui ne sont pas forts en physique.

 

Vous savez que l'un des attributs de l'électron est la masse. Quand la masse de l'électron décrit un mouvement vibratoire harmonique, elle crée dans certaines conditions des ondes gravitationnelles avec une perte d'énergie équivalente. Dans ces conditions l'électron disparaît pour se transformer en ce que vous appeleriez une autre particule subatomique.

 

(Une telle subparticule vous est inconnue et il n'est pas nécessaire de la désigner par un nombre, comme il n'est pas nécessaire non plus de donner un vocable à chacun de l'infinité des angles que forment deux lignes droites.)

 

Ce phénomène est inconnu des scientifiques terrestres. En réalité l'électron se dégrade en émettant de l'énergie quantifiée sous forme gravitationnelle. [Cette dernière phrase est sous toutes réserves car pratiquement illisible NdT].

 

En fait (selon la conception vérifiée de notre physique) il subit une nouvelle orientation de son axe et cela modifie la structure du réseau N dimension qui l'entoure.

 

Exprimé clairement : certains atomes d'oxygène composants de l'eau contenue dans le cytoplasme cellulaire, subissent une excitation dans leurs couches orbitales externes.

 

Les électrons en vibrant émettent des ondes de type gravitationnel qui disparaissent par la suite, un peu comme si un émetteur de radio terrestre devait brûler ses propres équipements pour obtenir l'énergie nécessaire pour envoyer l'émission.

 

Ces ondes gravitationnelles ont une énergie beaucoup plus faible que les ondes radio que vous connaissez (de l'ordre de 10-39). Mais ce champ gravitationnel altéré provoque un effet de résonance dans les électrons de l'un des atomes de chaque paire qui compose le BAAYIODUU, qui est l'atome dynamique.

 

Autrement dit celui-ci agit comme un récepteur capable de détecter les ondes gravitationnelles émises par l'oxygène cytoplasmique et est capable d'enregistrer le message comme s'il s'agissait d'un magnétophone terrestre.

 

Quand un électron s'associe avec un quantum gravitationnel (appelé par les terrestres graviton) une telle association peut donner lieu à un autre électron avec modification de phase et de position orbitale et à une nouvelle subparticule qui se dégrade par la suite en se subdivisant en deux autres de plus.

 

C'est ainsi que les électrons de l'atome de krypton sont "informés" (nous utilisons le langage de vulgarisation) que dans les environs du lieu où se trouve le Crabe de notre exemple, la coloration dominante est bleutée.

 

Mais nous voulons expliquer à la femme terrestres Alicia Araujo que le mode avec lequel a été capté la véritable nature du phénomène décrit dans les documents antérieurs n'est pas du tout incorrect.

 

Seule la formulation a été réalisée d'une manière quelque peu primitive.

 

Nous signalons avant tout qu'il n'y a pas qu'un seul atome qui codifie toutes les formes possibles d'êtres vivants de l'univers mais 86 atomes de krypton que nous appelons décodeurs.

 

Leurs électrons, en occupant à chaque instant des milliers de milliers de positions différentes (ce chiffre tend en réalité vers l'infini), sont capables de condenser cette énorme information.

 

Dans des documents à venir vous comprendrez mieux toute la fonction du BAAYIODUU.

 

UMMOAELEWE

 

ALICIA ARAUJO

 

MADRID

 

Suite des "BASES BIOGENETIQUES DES ETRES VIVANTS QUI PEUPLENT LE COSMOS"

 

Cette période actuelle est critique pour nous et nous n'avons pas pu dicter au mécanographe la suite du texte en question; de plus, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir continuer à le faire prochainement.

 

Tout dépendra des instructions de la s?ur qui est le chef de notre expédition. Nous pouvons vous en donner partiellement la raison dans la mesure où la suite de la demande de votre frère Fernando Sesma Manzano, nous avons décidé d'envoyer un texte aux membres de ce groupe.

 

Nous vous en avions parlé il y a déjà quelques mois et maintenant nous vous le confirmons officieusement.

 

L'arrivé sur la Terre) de trois de nos vaisseaux de forme lenticulaire, avec lesquels nous réalisons nos voyages, est imminente. Et ce dans une période comprise entre le 30 Mai et le 3 juillet [1967 NdT].

 

La conversion de dimensions, c'est à dire "l'arrivée physique" des trois vaisseaux aura lieu probablement dans les pays suivants :

 

Bolivie ( zone de Oruro )

 

Espagne ( zone de Madrid )

 

Brésil ( près de Santo Angelo )

 

Mais les raisons du choix de ces régions ont été indiquées dans une triple note envoyée à d'autres membres du groupe.De plus nous avons envoyé des notes similaires aux autres groupes terrestres qui sont en contact avec nous ainsi qu'à six correspondants d'Angleterre, de France, des Etats-Unis et de Tchécoslovaquie.

 

Nous vous supplions affectueusement de ne pas communiquer le contenu de cette lettre à la presse jusqu'à l'arrivée (des vaisseaux). Si nous avons des échos selon lesquels cette demande n'a pas été respectée, nous cesserions définitivement nos contacts avec vous.

 

Vous pouvez bien entendu en deviner les raisons, car si la nouvelle était diffus&eacu te;e, cela provoquerait pour nous de sérieux tourments.

 

LES BASES BIOGENETIQUES DU WAAM (COSMOS).

 

Nous vous avons déjà indiqué qu'un facteur appelé par nous BAAYIODUU (en réalité une chaîne de doubles atomes de krypton) présente une double mission .

 

En premier lieu il emmagasine, depuis la création de l'univers, au sein des êtres vivants, une information codée émanant de tous les êtres organiques qui le composent.

 

Secondi : Il capte l'information du milieu écologique environnant et il compare cette information avec celle citée au premièrement. Dans certains cas, il pourra provoquer une nouvelle mutation qui donnera lieu à un nouvel être vivant (être vivant déjà dessiné dans le code précédent).

 

Pour les profanes en sciences biologiques, nous utiliserons une comparaison facilement compréhensible; (n'oubliez pas que ces rapports sont essentiellement didactiques : nous ne prétendons pas développer exhaustivement des thèmes implicites dans le domaine de la Biochimie, de la Génétique Moléculaire et autres niveaux de la Biologie Générale que vous connaissez déjà).

 

D'autre part le développement excessivement technique de nos concepts n'est pas possible pour des raisons évidentes. Nous nous limiterons à une simple description.

 

Supposez que dans un pays de la Terre, un pays très développé techniquement, on ait installé une grandiose usine d'avions. Le financement d'une telle entreprise aurait été effectué sans réserves et avec tous les crédits nécessaires, ce qui devrait permettre à sa direction de développer des programmes inaccessibles aux autres firmes industrielles moins importantes.

 

La possession de tels moyens extraordinaires a amené les directeurs et les techniciens de l'usine à créer un projet ambitieux. Ce programme inédit consisterait à créer un bureau d'étude de tous les moyens techniques existants.

 

On a construit des milliers de tunnels aérodynamiques, des laboratoires de métallographie qui occupent des douzaines de bâtiments, des bureaux d'information et de documentation avec des canaux informatifs connectés avec tous les centres de recherches de la planète et des centaines de milliers d'ingénieurs, physiciens et spécialistes en électronique se sont mis en rapport pour planifier cette recherche (I)

 

(I) On peut imaginer qu'un tel projet est une pure fiction, tel qu'il est présenté, il ne pourrait jamais être mené à terme.

 

Il s'agit ni plus ni moins de confectionner les plans, pourvus de tous les éléments techniques nécessaires pour leur réalisation, de tous les modèles d'avions susceptibles de se déplacer dans l'air.

 

Il n'est pas nécessaire d'être technicien pour comprendre l'importance d'un tel projet. Il est impossible de calculer le nombre de billions de modèles qu'il faudrait dessiner (c'est pour cette raison que nous vous avons averti que ce projet n'était qu'une simple fiction prise comme exemple au niveau de ses effets didactiques).

 

Une fois ces plans dessinés en fonction de chaque nécessité et des conditions aéronautiques ou de navigation aérienne, les ordinateurs se chargeraient d'accumuler une telle information dans le moins d'espace possible.

 

Il ne viendrait à personne l'idée d'emmagasiner tant de millions de tonnes de papier dans des archives normales. On aurait plutôt recours à une traduction codée des images à l'aide de transducteurs appropriés, à une accumulation codée des faits sur bande magnétique ou perforée comme on le fait sur Terre, ou sur des cristaux de titane selon la méthode employée sur Ummo.

 

Continuons notre fable : un jour on réalise un vol avec l'un des modèles les plus modernes en aile Delta, équipé d'un réacteur, possédant un plafond de

 

12 000 mètres.

 

Celle-ci doit voyager au dessus d'une région ennemie pourvue de missiles à détection de radiation infrarouge, capables de détecter l'émission de tels rayons issus de tuyères correspondant aux turboréacteurs. Les avions sont détruits les uns après les autres, la survie de l'appareil est en danger. Le Milieu qui l'entoure est incompatible avec "l'espèce".

 

Mais les ingénieurs qui sont dans les avions ne perdent pas de temps. Avec leurs équipement ils détectent les causes de l'échec et codifient les éléments du problème.

 

Ils observent par exemple que les missiles ennemis ont des réflecteurs paraboliques à l'intérieur de leurs ogives plastiques, que celles-ci n'émettent pas d'ondes haute fréquence et donc qu'elles ne sont pas destinées ou capable d'émettre des ondes radar; ils observent de quelle manière les trajectoires de tels missiles s'orientent statistiquement en direction de leur propre avion.

 

Ils découvrent en somme que de tels projectiles air-air sont pourvus de bolomètres [ détecteurs de chaleur NdT ] très sensibles.

 

Il faut donc opérer une mutation dans le dessin de l'avion. Mais on n'a pas le temps d'en faire le projet et d'essayer le prototype.

 

C'est alors que le grandiose projet de tout à l'heure va avoir une application pratique. Il suffira d'interroger la mémoire centrale pour obtenir un prototype de performances aussi bonnes, assez semblable au modèle antérieur, mais possédant une couronne protégeant la tuyère afin d'atténuer la radiation, à l'extérieur, des fatidiques rayons infrarouges.

 

Les dessins du nouveau modèle sont déjà prêts et la réalisation en sera beaucoup plus facile.

 

Nous pensons que vous comprendrez facilement la comparaison. Bien sûr de nombreuses questions surgissent: par exemple comment la structure qui contrôle le vivant peut-elle réaliser le codage de tous les phylum possibles qui peuvent exister dans le Cosmos ?

 

Il ne faut pas oublier que de ces billions d'êtres possibles, seule une fraction insignifiante vit réellement dans les astres habités. Nous reprendrons ce thème dans le rapport complémentaire ci-joint.

 

Même si le nombre de formes de vie compatibles est très élevé, nous vous prévenons que nous avons pu vérifier que certaines formes de vie ne sont absolument pas possibles.

 

Par exemple penser que, dans des astres pouvant être habités, se seraient développés des êtres vivants basés sur des bases biochimiques différentes n'a pas de sens. (basés par exemple sur la chimie du silicium ou sur la chimie du germanium).

 

Toute forme biologique est nécessairement liée à la chimie du carbone.

 

 

 

Le problème est donc complexe et l 'entité qui pilote le vivant a résolu cette loi en la matérialisant d'une manière qu'il n'est pas facile d'expliquer en quelques paragraphes.

 

En premier lieu les atomes de krypton qui composent le BAAYIODUU contiennent la clef codée de cette loi. Dans cette série de 86 paires d'atomes (pour chaque chromosome), se trouvent codées toutes les possibilités existantes d'être organique qui peuvent se réaliser dans la nature.

 

On peut représenter graphiquement le réseau ou graphe très complexe qui représente la distribution ramifiée de cette phylogénie. Pour nous faire comprendre nous allons au préalable définir la signification de quelques symboles.

 

Appelons arborescence la série ramifiée des voies possibles ou "phylums" qui correspondent à une mutation.

 

Chaque branche représente un phylum, specimen ou variété animale possible

 

Fig. 11

 

Les núuds représentent le moment o" se produit la mutation.

 

Chaque núud comporte implicitement un nombre de mutations possibles.

 

Le symbole avec un chiffre sur la partie supérieure représente le nombre total de mutations possibles (connues à ce jour).

 

L'exemple doit Ítre interprété comme le fait qu'une variété d'arthropode terrestre peut se transformer en ,variétés "progressives" ou "régressives" en fonction d'autant d'autres mutations.

 

Vous pouvez observer que ce codage a un caractère de potentialité. Nous parlons de possibilités. Nous verrons que dans la réalité de chaque planète, de toutes les mutations possibles pour chaque arborescence, seule une, deux, huit... possibilités se produisent dans la réalité.

 

Nous vous indiquerons aussi que quelques n?uds étudiés ont révélé jusqu'à 200 000 possibilités de mutation et on pense que le chiffre limite peut atteindre dans certains noeuds jusqu'à 18 millions de mutations possibles codées dans les atomes de krypton.

 

Prenons un exemple beaucoup plus graphique en utilisant des animaux terrestres aussi actuels que ceux apparus à la fin du Paléozoïque ou au début du Mésozoïque (Trias), cela vous aidera pour la compréhension.

 

_FIG12

 

Vous pouvez observer que l'une des rames (reptiles antédiluviens) a subi une série de mutations [à cet endroit se trouve sur le document original des parenthèses vide, certainement l'emplacement d'une formule que le traducteur a oublier de coller Nd Infor. de Saisie] représentée par ce núud qui donna lieu à de nouvelles branches phylogénétiques. Trois de celles-ci sont représentées sur le graphique comme : ptérosaure, archéosaure, ichtiosaure.

 

Trois ou peut-Ítre quinze mutations se sont donc produites mais : Combien auraient pu se produire ? Cette réponse apparemment insoluble nous est apportée par le BAAYIODUU, dans l'une de ses 86 paires d'atomes de krypton.

 

Le chiffre des possibilités est très élevé : de l'ordre de :

 

5. 104 < n < 1,8 107

 

Pour mieux comprendre la phylogénie codée dans le BAAYIODUU, nous représentons avec la couleur verte les innombrables phylum ou branches qui pourraient se produire dans n'importe quelle planète dont les conditions physiques seraient propices à l'apparition de la vie organique et en rouge les embranchements qui se produiront en réalité.

 

Ainsi la Philogénie de notre exemple précédent adoptera cette nouvelle représentation :

 

 

 

Fig. 13

 

Quelle forme aurait adopté le X Saurien si une telle mutation s'était produite ?

 

Pourquoi une telle mutation ne s'est-elle pas produite ?

 

Et pourquoi ces milliers de mutations qui auraient donné d'autres structures animales ne se sont-elles pas produites ?

 

Ces questions qui peuvent paraître ingénues ont cependant des réponses que nous allons développer dans les paragraphes suivants.

 

Mais avant nous devons vous donner une explication concernant l'interprétation des "messages codés" enfermés à l'intérieur du BAAYIODUU.

 

Chaque changement d'un électron au sein d'une couche orbitale parmi les 8 qui existent dans l'atome de krypton, code un phylum et nous voyons par un exemple didactique :

 

 

 

Fig.14

 

Chacun des quatre sauts électroniques (ne confondez pas ces changements avec les sauts quantiques qui se produisent entre deux niveaux énergétiques de l'atome) représentera autant d'autre branches possibles. La morphologie qu'adopte réellement l'animal dans le cas où se produit une mutation sera fonction (en code) des positions électroniques des électrons des autres atomes du BAAYIODUU. (Nous répétons qu'en réalité le nombre des Phylums possibles n'est pas de quatre mais de nombreux millions). [A mon avis, cette dernière phrase fait référence à la figure 14 où quatre Phylums sont dessinés en exemple Nd Infor. de Saisie].

 

Nous voyons donc que le BAAYIODUU enferme en "écrit en forme de code", toute la phylogénie des êtres vivants possibles dans le Cosmos.

 

Ceci revêt une importance transcendante.

 

En employant une comparaison accessible aux non initiés en biogénétique, vous pouvez imaginer un livre qui détaille tous les modèles d'avions (non seulement ceux qui ont été construits, mais aussi ceux qui pourront être construits); un tel livre symboliserait la fonction du BAAYIODUU.

 

L'exemple est grossier car un tel livre serait un objet passif et nos BAAYIODUU contenus dans les chromosome adoptent une fonction opérante comme nous allons le voir maintenant.

 

Si nous représentons graphiquement la phylogénie possible de tous les être organiques qui peuvent exister dans le Cosmos, quelle forme aurait-elle ?

 

Avant tout nous devons objecter qu'une telle représentation graphique exacte n'est pas possible dans la mesure où les arborescences que l'on doit représenter se comptent par "trillions de trillions".

 

Exprimé par un exemple : nous pourrons représenter le contour topographique d'un bosquet et même enregistrer ses arbres mais nous ne pourrons jamais reproduire les innombrables branches et feuilles qui s'y trouvent.

 

La forme approximative d'une telle phylogénie serait la suivante :

 

Fig. 15

 

Nos spécialistes ont pu seulement réaliser des études concernant les Phylums représentés en Jaune [Photocopie originale en noir et blanc NdT].

 

La complexité immense rend impossible tout travail de recherche. Et l'util isation d'ordinateurs) n'est pas suffisante pour ce type d'analyse (l'ordre de grandeur peut être de 10520 ! )

 

Vous pouvez observer que dans les premières étapes de l'évolution le nombre de branches possibles est très réduit, aussi bien sur Ummo que sur n'importe qu'elle planète, les espèces protozoaires sont identiques.

 

On pourrait trouver une amibe, un bacille de Koch ou un virus déterminé dans n'importe quelle planète.

 

Mais au fur et à mesure que l'évolution avance, et que les conditions physiques de la planète diffèrent entre elles, la sélection des branches possibles produit des panoramas biologiques typiques pour chaque planète.

 

Les animaux pluricellulaires connus sur Terre ne se créeront probablement pas sur une autre planète et réciproquement.

 

Il se produit un phénomène analogue dans la zone de convergence. Les différentes branches s'orientent jusqu'au but de cette phylogenèse qui est le corps humain.

 

Ce point de convergence (U) [sur la FIG 15 Nd Infor. de Saisie] se ramifie de nouveau en milliers de branches possibles (races humaines).

 

Le nombre possible de subespèces pour l'homme, analysé par nous, est de 9.106. Le fait que de telles races existent ou non sur une planète dépend ensuite d'autres facteurs comme nous le verrons par la suite.

 

Finalement on trouve un nouveau n?ud qui constitue le point de convergence définitif.

 

Aucune des humanités connues n'a encore atteint cet objectif. Une fois atteint, l'homme continuera une avance progressive dans son encéphalisation et agglutination, mais ceci constitue un thème différent.

 

Entre les n?uds (U) et (X) [sur la FIG 15 Nd Infor de Saisie] des millions de mutations possibles provoquent des altérations (rarement régressives) dans la structure somatique de l'homme, en affectant spécialement le neurencéphale dont le développement continu se traduit par de nouvelles dotations dans la gamme des fonctions intellectuelles humaines.

 

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Nous avons vu que chaque chromosome a un BAAYIODUU que vous ne connaissez pas. Sa fonction ne consiste pas à porter les gènes qui sont matérialisés dans l'acide désoxyribonucléique du chromosome mais de contrôler la viabilité des mutations internes qui, sans action radiologique externe, se produisent dans les différentes espèces tout au long du temps.

 

Les biologistes de la Terre expliquent l'orthogenèse (c'est à dire la variation des espèces d'une manière progressive) par l'hypothèse de la sélection naturelle en fonction de laquelle les espèces les plus faibles dans leur lutte contre le milieu ambiant et organique sont éliminées; un tel processus sélectif orienterait les espèces vers un perfectionnement progressif à base de mutations.

 

Une telle explication est simpliste et ne résiste pas à une analyse sérieuse malgré votre méconnaissance du BAAYIODUU.

 

Des milliers d'espèces primitives coexistent avec d'autres beaucoup plus évoluées. N'importe quel biotype a une grande variété d'espèces en contradiction avec ce principe naïf.

 

Voyons, avant de répondre à la question de savoir comment se produit une mutation qui donne lieu à une espèce plus évoluée, le mécanisme somatique du gène.

 

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[Fin du texte dactylographié : suit la traduction d'une page manuscrite jointe en photocopie de l'originale. NdT]

 

[Intraduisible, semble concerner un problème de numérotation des pages ? NdT]

 

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UMMOAELEWE

 

Nombre de copies : 1

 

Langue : ESPAGNOL

 

LES PHENOMENES MAGIQUES DE L'INDE.

 

En 1957, notre frère YOA6, fils de UNOO 532, recevait l'ordre de se diriger vers New Delhi et ensuite à Hyderabad pour réaliser une grande étude concernant des mystérieux phénomènes réalisés par les fakirs de l'INDE.

 

A la vérité, l'étrange mentalité des hommes de la Terre déconcerta énormément les frères de la planète Ummo.

 

Dès le moment où nous avons assimilé quelques langues (Le Français et l'Anglais furent les premières), la riche gamme des pensées, mythes, de faits contradictoires ; l'exubérance des formes de conduite et des coutumes liées aux différentes cultures de cette planète, nous déconcertèrent et même nous découragèrent au début.

 

Nous arrivions d'une planète où, au début, nous pensions que le niveau culturel et scientifique, l'unification des religions, de la pensée, des coutumes nous faciliterait l'étude et l'analyse. Il n'y a pas de doute qu'en pensant cela, nous appliquions un critère égocentriste : le réseau social devrait ressembler au notre, sauf au niveau du degré du niveau culturel.

 

Nous nous rendîmes immédiatement compte de l'erreur de notre jugement prématuré.

 

La dissociation mentale de l'homme terrestre provoquée par des facteurs biologiques, sociaux et historiques et même géographiques, était évidente pour nous. Face à une somme de vérités et de réalités scientifiquement comprises par un petit groupe d'intellectuels et de scientifiques terrestres, la superstition, le mythe, la version populaire des lois biologiques, psychologiques et scientifico-physiques, divisent et fragmentent le réseau social de cette planète.

 

Je me souviens que quand nous avons lu, dans diverses publications, la série immense de croyances en certains phénomènes mystérieux, nous restâmes perplexes. Comment séparer le réel de la fiction ? Nous établîmes un plan méthodique d'étude pour ne pas nous perdre dans les méandres de cette pléïade d'affirmations gratuites concernant "le mystère". Et nous avons sélectionné ceux qui avaient atteint la plus grande diffusion.

 

Les pratiques du yoga et les surprenants phénomènes d'enterrés vivants, la floraison instantané de plantes végétales, la capacité de marcher sur les braises ou cendres incandescentes, la lévitation, la bilocation etc... etc... attirèrent puissamment notre attention.

 

Le 12 février 1957 YOA 6 et UURIO 79 arrivèrent à Hyderabad et gagnèrent des villages voisins de la rivière Godovary où, selon des nouvelles extraites de sources dignes de foi, il était possible de trouver quelques Hindous capables de répéter ces effe ts. Surgirent cependant des difficultés imprévues. Nos frères voyageaient avec des passeports au nom de supposés citoyens Irlandais et les autorités de la capitale durent observer une irrégularité car elles demandèrent des renseignements par téléphone à l'Ambassade de l'Eire. Ils durent fuir l'hôtel en déjouant la surveillance de la police après avoir détruit le matériel scientifique qu'ils avaient avec eux, et retournèrent après de nombreux incidents à Singapour pour, nantis d'un matériel scientifique adéquat, tenter de nouveau l'opération qui se réalisa cette fois-ci sans encombres jusqu'à Sholapur.

 

Nous avions des références sur la manière dont se déroulait la merveille de la corde enchantée "hindoue". Nous avions lu un récit d'un certain Juan Weyer qui, au 16 ième siècle, l'avait publiée dans un livre intitulé "Prestiges des démons". Nous savions qu'un fameux prestidigitateur nord-Américain , Howard Thurston, se rendit en Inde en 1920 pour chercher un fakir qui veuille bien lui apprendre le moyen de réaliser cet effet, mais ne put assister à une seule séance.

 

La reine Victoria d'Angleterre qui souhaitait vivement être témoin du surprenant phénomène, ne put pas non plus, pendant son voyage , satisfaire son désir bien que les autorités d'occupation aient déplacé des centaines de soldats à diverses cités pour convaincre les natifs les plus qualifiés. On attribua cet échec à la Haine que les hindous ressentaient pour le dominateur Anglais.

 

Un reportage du journaliste américain Mr Keel, qui fut publié dans la revue Argosy, essaya de révéler le secret et attira l'attention de mes frères. L'écrivain n'avait pas pu être présent mais il spéculait d'une manière très ingénieuse sur de possibles explications, qui nous parurent malheureusement peu convaincantes.

 

Nos frères compulsèrent une abondante documentation sans qu'une seule des études, reportages et analyses puissent apporter une hypothèse plausible. Quelques prestidigitateurs notaient timidement que l'explication pourrait être qu'entre deux arbres, un fin câble suspendu puisse maintenir la corde. L'argument était faible en lisant comment s'effectuait la démonstration. En effet certaines fois la démonstration s'effectuait sur des esplanades où l'arbre le plus près se trouvait à 40 mètres (cas de E.Laigher en 1903.).

 

Etions-nous devant un véritable cas de pouvoir surnaturel inconnu sur la planète Ummo et détenu par les terrestres ? Nous ne comprenions pas pourquoi aucun scientifique important de la Terre ne se préoccupait pas d'étudier sérieusement un cas si suggestif. C'est la première fois que nous révélons aux terrestres un secret soigneusement gardé par les Saddus hindous.

 

Un document analogue à celui-ci fut rédigé en Allemand dans une tentative de nous mettre en contact avec les responsables du Congrès International de Prestidigitation célébré du 27 au 31 août à Vienne (en 1958).

 

Des appels préalables à Monsieur Hans Trunk, Président du "Magister Club Wien" par téléphone donnèrent un résultat décevant.

 

Notre frère qui était à Vienne décida de ne pas remettre le document où nous apportions